⚡︎ Chapitre 14 ⚡︎

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---- She was all seven of the deadly sins ----


Cet accord conclu, je me promets d'en parler à Mia sous peu. C'est elle, le cupidon de la bande, bien qu'elle rate souvent ses flèches. Mais si elle veut un rapprochement entre deux individus, alors rapprochement il y aura, quitte à ce qu'elle emploi la manière forte. C'est la femme de la situation. La jeune Sano, excitée à l'idée que nous réussissions à la caser avec Draken ne tient pas en place, une vraie pile électrique, et elle quitte le vestiaire en chantonnant presque.

On a décidé de commander à manger à la maison et de se mettre au boulot pour réhabiliter le sous sol tout le reste de l'après midi. Je m'apprêtais à suivre la joyeuse troupe pour regagner nos motos lorsqu'une main se pose sur mon épaule, me forçant à me retourner alors que son propriétaire claque la porte pour éviter les oreilles indiscrètes. Je n'ai pas besoin de le regarder pour savoir de qui il s'agit, le picotement de ma peau à l'endroit où il m'a touché me suffit à savoir qu'il s'agit de Baji. Quand je suis près de lui, la tension est palpable, c'est plus fort que moi et je n'arrive à me concentrer sur rien d'autre. Au point où j'en perdrais presque mes moyens, c'est tout bonnement affligeant.

-Qu'est-ce que tu veux ?

Un grand sourire arrogant étire ses lèvres, signe qu'il sait parfaitement l'emprise qu'il a sur moi.

-Savoir de quoi parlait le vieux.

Ah, c'est donc ça. Evidemment, j'aurais dû m'en douter, ils vont tous essayer de me cuisiner à ce sujet. Je comprends leur curiosité, Mr Jean leur a proposé un plan pour les faire concourir et se faire de l'argent rapidement, et moi je ruine tout en interdisant ces combats sans même une explication. Pour autant, je n'ai pas envie de me justifier, et j'ai prit cette décision pour leur bien à tous, et ma santé mentale, je ne reviendrais pas dessus.

-Alors tu vas être déçu parce que je ne te dirais rien.

-T'es sûre de ce que t'avances ? Et si j'ai envie que tu parles ? Il approche sa main de mon visage, s'apprêtant à me toucher la joue. Il doit savoir que plus il est proche, moins j'arrive à rassembler mes esprits.

Je n'aime pas du tout la façon dont il a l'ascendant sur la situation, et j'utilise mes deux neurones encore connectés pour inverser la tendance. Ma jambe droite s'étire dans un grand écart pour venir se poser sur son épaule, et mes mains viennent attraper mon pied qui se trouve maintenant près de son visage, étirant mes muscles comme je le fais toujours après une bonne séance. L'avantage d'être initiée aux arts martiaux depuis l'enfance, cette souplesse qui me cause pourtant bien des blessures.

Il est largement surpris par mon geste mais ne recule pas, se contentant de descendre son regard le long de ma jambe, comme pour aviser ma position sur lui. Je sais que je joue avec le feu, Baji n'est pas de ceux qu'on peut manipuler aussi facilement, pourtant ses traits tendus m'indiquent que je suis sur la bonne voix pour lui faire perdre la tete.

-Qu'est ce que tu fais Léo ? Sa voix est dure, électrique.

-Je m'étire, ça ne se voit pas ? Tu devrais en faire de même joli coeur, c'est important, de travailler sa souplesse. Lui répondis-je avec un sourire narquois, accentuant encore un peu plus mon grand écart.

Il a le regard d'un fauve en cage, se contenant le plus possible pour ne pas bondir sur le pauvre soigneur nettoyant son espace. Il va me faire regretter mon geste, je le sais, mais voir son visage se décomposer est trop bon pour me soucier des conséquences de mes actes. Je vais le regretter, amèrement. Cette pensée a à peine le temps de traverser ma tête, que déjà il m'empoigne le bras pour me retourner et me plaquer contre le mur sans aucune douceur. Sa poigne est trop forte, il me fait mal, mais je ne suis pas concentrée sur mon bras endolori mais plutôt sur son visage qui s'approche dangereusement de mon oreille, alors que mes mains se posent à plat sur le mur, mon buste pressé contre celui-ci. Il colle son corps au miens par derrière, plus proches que jamais, et je peux largement sentir contre mes fesses que mon petit manège a eu raison de son anatomie. Gagné.

-Tu n'as même pas idée de l'effet que tu me fait. Si tu continues de jouer avec moi, cette belle bouche ne sera plus en capacité de déblatérer autant de conneries. Il a chuchoté de sa voix rauque près de mon oreille, son souffle chaud se perdant dans mon cou.

J'ai à peine la force de déglutir, c'est la chose la plus sexy que j'ai entendu de ma vie, et je suis déjà complètement à sa merci, attendant la suite. Il ne tarde pas, ses doigts viennent se glisser sur mon épaule pour dégager mes longs cheveux bruns de mon dos, afin qu'il ai pleinement accès à celui ci. Il passe sur le tissu de mon top, descendant le long de ma colonne vertébrale et laissant sous ses doigts une trainée électrique. Je me sens défaillir lorsque ses lèvres se posent sur mon omoplate dénudée. Arrivé à la base de mon dos, il prend le tissu dans ses mains, et d'un coup sec en remonte la fermeture, s'écartant de moi avec un sourire entendu.

-Ton haut était mal fermé. Bouge toi maintenant, tout le monde t'attend.

Et c'est comme ça que, pour la deuxieme fois en deux jours, il me laisse dans un état pas possible contre un mur pour sortir par la porte. Le petit fils de pute.


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Chapitre court mais intense ! J'espère qu'il vous a plu

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Chapitre court mais intense ! J'espère qu'il vous a plu.

Pour la peine, vous en aurez deux aujourd'hui, un autre sortira ce soir.

N'hésitez pas à commenter, ça m'encourage vraiment !

L'encre de ses yeux /  Baji x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant