Their Demons | TOME 1 |

12. Your body speaks to me

"Et elle était le chef d'œuvre que je rêvais de créer, complètement bancale, à moitié brisée, mais d'une pureté sans égale."
By me.

. . .

Evan Jones.

- Bordel lâche moi espèce d'enculé ! Luna se débat sur mon épaule alors que je me dirige vers les escaliers, reposes moi tout de suite ! tu t'es cru dans un film Netflix ?

Je soupire en montant les escaliers.

Bordel ce qu'elle pouvait être chiante mais putain toutes ses conneries ont réussies à me faire bander. Et la façon dont elle gigote et hurle sur mon épaule n'aide pas à faire descendre mon érection, c'est même l'effet inverse qui se produit.

- Stronzo, elle me tape les fesses et je secoue la tête.

Tout ce qu'elle m'a dit m'a mis dans une colère noire parce qu'elle a osé me dire face à face ce que la plupart du monde pense de moi et bordel ça m'a rendu dingue. Elle était incapable de s'arrêter comme si elle n'attendait que ça, elle ne voulait que ça, pouvoir me dire ce qu'elle ressentait du plus profond dans son cœur sans avoir à se sentir coupable parce que je lui avais donner le feu vert pour se défouler sur moi.

Et putain, elle s'en était donné à cœur joie et vous ne pouvez pas imaginer l'envie que j'avais de la faire taire en y planquant quelque chose. Plus je les voyais bouger frénétiquement pour livrer des atrocités à mon sujet, plus je me disais qu'elle possédait ce genre de lèvres pulpeuses qui méritaient d'être fermées par une autre paire de lèvres ou par encore par une simple queue. Et je vous assure que ces deux propositions sont actuellement entrain de se produire dans ma tête alors que j'ouvre la porte de sa chambre.

Je la referme derrière nous avant de la reposer et ses coups reprennent de plus belle.

- Espèce de salaud ! tu crois que t'es qui pour me soulever comme ça ? le roi d'angleterre ? tu crois que je suis une de tes.. j'attrape brutalement ses poignets pour la plaquer à la porte fermée.

- Continues de parler et crois moi que je te soulèverais d'une autre manière Luna, je murmure en encrant mon regard dans le sien.

Mais ce n'est pas une bonne idée.

Ses yeux bleus expriment une colère monstre qui ne fait qu'accroitre la bosse dans mon pantalon.

- Ça n'arrivera jamais, elle crache en fronçant les sourcils.

- Tu sembles si sûre de toi.

- Et tu veux savoir pourquoi ? je me penche vers elle.

- Eclaires moi beauté.

- Parce que je n'ai aucune attirance pour toi poussin, un sourire vient orner mes lèvres.

- En es tu vraiment certaine mon ange ?

- Plus que tout.

- Bien, je baisse encore un peu mon visage vers elle, ça ne te dérange donc pas que je vérifie ce que tu viens de me dire ? elle me regarde interloquée alors que je colle mon corps au sien.

Lentement, sans jamais la quitter des yeux, je bloque ses deux poignets dans une de mes mains, laissant l'autre aller se balader sur sa peau. J'effleure doucement sa joue, mon index dessinant le contour de sa mâchoire avant de tracer une fine ligne sur sa gorge. Je chatouille la peau dépassant son pull et d'un coup, tire sur le col de celui-ci, son corps se collant d'avantage au mien, ses lèvre effleurant dangereusement les miennes.