Their Demons | TOME 1 |

13. Ally les unissait

« Et ils essayaient de les sauver de l'enfer sans savoir que l'enfer brûlait déjà en eux. »

By me.

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Luna De Andrea.
21 :26

Enfoiré.

Evan est un putain d'enfoiré.

Je passe ma main sur ma tête me rendant compte que j'allais avoir une bosse.

En plus de ne pas répondre à ma question, cet enfoiré m'avait fait valsé du canapé lorsque son téléphone avait sonné pour la énième fois de la soirée. Il est parti depuis quinze minutes maintenant et ma colère ne s'est toujours pas calmée. J'ai envie de l'étriper.

J'ai longuement espérer qu'il se fasse aspirer par les hauts parleurs de son téléphone mais ça n'a pas marché étant donné qu'il vient actuellement de se planter devant ma télé.

- Ton père n'est pas vitrier, dégage de là.

Mais il ne bouge pas d'une semelle et agacée, je lui lance un coussin.

- Arrêtes d'être aussi agressive, il l'attrape.

- Dis le mec qui m'a balancé du canapé.

- A propos de ça.., il commence mais je lève la main.

- Juste tais-toi, il fait une grimace en venant s'asseoir à côté de moi mais je change de place.

- T'es sérieuse ? je me reconcentre sur la télé, t'es une enfant.

- Et toi un abruti.

- T'es énervée ?

- Non franchement j'adore me retrouver avec le crâne par terre, j'ironise.

- J'ai pas fait exprès d'accord ?

- Ta débilité est encore plus grave que ce je pensais, il ne répond pas.

- Tu regardes quoi ?

- Ça se voit pas ?

- Je ne pensais pas que t'aimais Friends, je ne réponds pas.

J'ai déjà regardé cette série des millions de fois mais je ne m'en lasse pas. Elle est ma safe place, l'endroit où je me rends quand les souvenirs se font trop présent. Elle me ramène en enfance, là où mon existence était certes un fardeau mais où mon père était encore présent pour chasser les monstres sous mon lit.

- Tu vas m'ignorer encore longtemps ?

- Quelle heure il est ?

- 21h40.

- Et bien jusqu'à la fin de ta vie, il grogne et je vois la télé s'éteindre, tu veux vraiment mourir en fait.

- Non, je veux que tu me parles.

- Et moi j'en ai pas envie, il croise les bras.

- Très bien, alors on baise.

J'avale ma salive de travers en tournant brusquement le regard vers lui.

- Pardon ?

- Bah quoi ? ça mettrait tout le monde d'accord.

- Bah non pour le coup/