Their Demons | TOME 1 |

47. New year, Past Demons and Futur Decisions

(NDA: Hello! Petite NDA d'avant chapitre pour simplement vous prévenir que ce chapitre est assez long -11600 mots oups- comme ça vous savez! On se voit à la fin, bonne lecture guys!!)
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"And it's not fair to pull you into my chaos"
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Luna De Andrea
20 :19.
Naples, Italie.
31/12/22.

- Est-ce quelqu'un peut me rappeler pourquoi les deux idiots qui sont sensés nous accompagner ne sont toujours pas arrivés ?

La musique recouvre la voix de Béa et j'hausse les épaules, ne sachant pas réellement quoi lui répondre.

On ne les a plus revu depuis cette après-midi, lorsqu'ils sont sortis du restaurant, et la seule à avoir des nouvelles c'est Emma. Reece lui a simplement dit qu'ils avaient besoin d'aller s'entrainer, ce qui est étrange étant donné qu'Evan n'a pas mis les pieds dans une salle de musculation depuis qu'il est arrivé ici. et quand on leur a dit qu'on avait été invité à une soirée, la réponse avait été assez courte et froide, disant qu'ils nous rejoindraient quand l'envie leur viendrait.

Résultat, nous sommes maintenant toutes les trois dans un bar, sans connaitre personne et simplement parce qu'Emma a accepté la stupide invitation de Francesco.

La gentillesse de cette fille me dépassera toujours.

Je fixe les lumières stroboscopiques peindre le visage de ses multiples corps qui pratiquent le coït sans même le savoir et je grimace, rien qu'à l'idée de me dire qu'on va être bloqués ici pour les quatre prochaines heures alors que ma seule envie était d'aller dormir bien avant minuit pour éviter de ne recevoir toute cette avalanche de bonnes ondes et mensonges qui emplissent les êtres humains le 1 janvier.

Ça me donne à chaque fois envie de gerber parce que c'est d'une hypocrisie sans nom. Tout le monde s'aime et se respecte le 01 alors que quelques jours avant, les oreilles sifflaient et les langues de vipères s'amusaient. Et le 02, tout reprend sa place et tout le monde recommence à s'ignorer comme d'habitude, oubliant à nouveau l'existence de ces personnes qu'on semblait tant chérir la veille.

- Est-ce qu'on peut aller boire ? non parce que sinon je vais pas survivre à la musique.

Mesdames et Messieurs, voici Béa Miller et sa franchise.

Décidées à se décaler de l'entrée où tout le monde nous bousculait, on essaye tant bien que mal de se frayer un chemin vers le bar sans risquer de se faire entrainer dans leur piscine d'hormones brulants.

L'idée de me frotter à des inconnus ne m'attire pas vraiment. Surtout lorsque je me retrouve à des kilomètres de chez moi dans un bar que je ne connais pas et en présence d'une population dont je ne sais pas prédire les agissements et les réactions. Mais en ayant déjà aperçu les videurs à l'action, j'ai l'impression que la soirée va être pleine de mauvaises surprises et ça m'ennuie déjà.

- Cosa bevete ?

- Due minuti, je fais signe à la serveuse avant de me retourner vers les filles, vous voulez boire quoi ?

- Tant que c'est de l'alcool, je prends.

- Emma ?

- N'importe et toi ?

Sincèrement, je m'en fiche tant que c'est assez fort pour me faire apprécier cette stupide soirée.

Je me retourne à nouveau vers la serveuse, commandant trois Negroni et quelques minutes plus tard, elle me tend les verres et disparait avant que je n'ai eu le temps de les lui payer. Les filles attrapent chacun le leur et quand à moi, je me contente de fixer le liquide brunâtre en me demandant si c'est une bonne idée.