TOME II : Chapitre 11

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Seynabou Zeyna Sarr

— Vous êtes venues me rendre visite ni rek ?? lolene khewlé (qu'est-ce qui vous arrive), je leur demande

— wa legui Zeyna on a plus le droit de venir te rendre visite nous tes meilleurs potes... me dit Alassane

— Si vous voulez, je sais que je vous manque souvent mais tamite à ce point, prends moi mon sac Youssoupha dis-je en le lui tendant, la journée à l'école a été longue

— Alou moma forcer ma nieuww fi anh, mais mane damala méréwone, depuis que tu as rencontrée ton nouveau pote la danga nio tek ni tégué sani gnou fé (c'est Alou qui m'a forcé à venir hein, mais moi j'étais en colère contre toi, depuis que tu as rencontrée ton nouveau pote là tu nous as mis de côté)

—mhhh Youssou wakhou kou fir rek ngay wakh wa d'accord sorry, on y va nak bala Takussan bi dima fek si mbed bi. Dama wara deme Khadara (mhhh Youssou tu parles juste comme ça parce que tu es jaloux, bon d'accord désolé, on y va avant que je rate la prière de Asr. Je dois aller à la mosquée).

— Tieuy mane Ya Seyda Zeynab (Eh binnh voila la sainte Zeynab)

On a continué pour aller prendre le bus et ils sont descendu à l'arrêt avant moi. C'est deux là m'étonne, Youssou est en génie mécanique à l'ESP et  Alou lui est en fac de médecine, normalement ils ne devraient même pas avoir de temps libre mais eux à croire qu'ils ne sont pas du tout occupé.  Arrivée à la maison, personne n'était là à part papa avec qui je pars à la mosquée tous les vendredis soirs. Je le salue et vais directement à ma chambre pour me doucher faire mes ablutions et porter ma abaya. Je redescend au rez-de-chaussée et trouve papa déjà prêt avec son tapis à la main.

— Prends ton temps deh Nabou

— Désolé Papa, ahhahah, j'ai un peu durée à la douche, je suis prête maintenant.

— Allons-y alors, dit-il en me tendant mon tapis puis nous prenons la porte direction la Mosquée.

Abibatou Sy

— Merci beaucoup Mr Faye, au revoir à très bientôt, dis-je avant de raccrocher.

Avec le projet, je n'ai plus de répit moi et Malick aussi. Je m'occupe H24 des transactions de la banque et de l'achat de notre future locale. Quant à Malick il gère tous ce qui sera notre arrivée et notre vie à Ndoffane.

En parlant du loup, je reçois un appel de sa part.

— Allo Abibatou je suis arrivée devant le salon de thé

— Bah vas-y entre je suis au rez-de-chaussée.

Je le vois arrivé au loin et il tire la chaise en face de moi pour s'asseoir

— Yangi si (tu y es) ??

— Mangi si deh (j'y suis hein), comme d'hab. Je suis à bout

— T'inquiètes bientôt on y arrivera. Moi j'ai coordonné avec un certain Fodé il nous gère notre arrivée là-bas, il ne restera plus qu'à louer la voiture pour partir.

— De mon côté aussi ça avance bien, les fonds que tonton Hamid nous a donné on était débloqué et l'agent immobilier et entrain de faire tout son possible pour nous trouver un bon local, lui répondis-je

— Je pense qu'on est bon alors, reste plus qu'à plier bagages et partir on dirait, tu as parlé à tes parents de notre départ.

— Malick s'il te plait ne ramène pas ce sujet sur la table, ne gâche pas mon humeur

50 Nuances D'une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant