chapitre 20

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Hawa Wone


- Nokoul gneuw fi, douma sa mbam deh couillon (Viens ici, je ne suis pas ton esclave, couillon !), dis-je à Ousmane en lui lançant la serpillière.

- Pardon Hawa tayoumako, Woyy Mamannnnn wakhal si ki (je ne l'ai pas fait exprès, woyy maman, parle avec elle), criait-il.

- Vous êtes vraiment des gamins malgré votre âge, ioe Ousmane ya niak fayda Hawa ngay bayi moulay door (Toi Ousmane tu es une vraie femmelette, c'est Hawa que tu laisse te frapper) dit maman en rigolant.

- c'est lui là, mou guiss ma may foberé mouy dial (il me voit faire le ménage et il passe comme si de rien était).

- ahhh heureusement y'a quelqu'un de mature dans cette maison dit Souley en faisant allusion à lui-même.

- Weuuu plus gamin que toi tu meures dit Maimouna.

- Pourtant deh quand on est dans la chambre c'est toi qui devient l'enfant dit il avec un regard plein de sous-entendu.

- Layyyyy gnoune sougnou yone nekoussi ci louy khew sa nek Souleymane (Heeeee ce ne sont pas nos oignons ce qui se passe dans te chambre Souleymane) dis-je en rigolant alors que Maimouna était devenue toute rouge.

-Dieulko ak konkayam, nek peulh mo meti (Regarde là, elle est devenue toute rouge, c'est vraiment dur d'être peulh) dit Oussou en rigolant.

- Ay yene laissez ma belle fille tranquille, dit ma mère en défendant Maï , "sniff".

- Wa 'Man, tanguay dioy (tu pleures ?) dis-je affolée

- C'est juste que... je suis heureuse de voir tous mes enfants réunis en bonne santé et heureux, c'est le plus beau cadeau qu'une mère puisse avoir dans toute sa vie.

- Ohhhh maman dis-je en lui faisant un câlin.

- Chii mère legui danga émotive (chiiii mère tu es devenue émotive maintenant), dit Oussou en la regardant du coin de l'œil.

- kharal ma gneuw dolile la dorr yi la Hawa done dorr, rew ba neup (attend que je vienne te taper comme Hawa, impoli va !), dit ma mère en ramassant sa chaussure, avant que ce poltron de Ousmane ne fuit, lamign rek la am ki (il ne sait faire que parler).

- Bonsoir, bonsoir je vois qu'on s'amuse sans moi ici dit une voix qui ne nous est pas du tout étrangère.

- Papa, dis-je en allant lui faire un câlin.

- Comment vas-tu ma fille ?

- Ca va très bien et toi, comment s'est passé ta journée ?

- Bien, juste un peu fatigué. Bonsoir madame comment tu va ? dit il à ma mère en l'embrassant le front.

Tame neuko, gni dagno beunguenté torop (comme à son habitude, ils sont trop amoureux ces deux-là).

- Très bien Moustapha, va te changer on attendait que toi pour le diner, lui dit Maman.

J'ai ensuite avec Maï aidé ma mère à dresser la table à manger, et nous avons tous manger dans la bonne humeur et la convivialité. Après le diner comme à l'accoutumé, nous nous sommes installé à la cour arrière et Ousmane était entrain de faire thé.

- Alors Souleymane je voulais te dire un chose, entama Papa, tu sais je me fais vieux maintenant et il est temps pour moi que je prenne ma retraite, donc il faut à partir de maintenant que tu dirige l'entreprise familial je veux te nommer comme PDG.

- c'est une bonne nouvelle ça dis je tout sourire.

- Mais papa tu sais qu'on ne peux pas brûler les étapes, je ne suis que le commerciale dans l'entreprise, je pense que Thierno serait bien mieux que moi à ce poste répondit Jules.

50 Nuances D'une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant