50 Nuances D'une Vie

Chapitre 38

Hawa Wone

- Quoi ?! Hawa, qu'est-ce qu'il raconte ?

- Dis lui Hawa, pour qu'il te foute la paix.

- Tu l'as embrassé sérieusement ?!, me redemande Hamid avec la voix remplie de mélancolie.

- Je...je peux t'expliquer...

Il ne me laisse même pas finir qu'il sort de l'appart' en trombe.

- Hamid, putain.....Ismail qu'est-ce que t'as fait putain ?, dis-je en courant derrière Hamid.

Je criais son nom dans les escaliers mais il ne me répondait même pas.
Je courais tant bien que mal derrière lui mais je n'arrivais même pas à le rattraper, makhala yelam you goud yi (et comment avec ses longues jambes là).

- Hamidddd, putain Hamiddd attends moi je te parle.

Il s'arrête brusquement juste à devant sa voiture sans se retourner.
Je le rejoins enfin et me mets devant lui, ce que je vis me dévasta, il avait les yeux et le visage embués de larmes.

- Ha...Hamid tu pleures ?!

Je sentis mon cœur se resserrer à cette image, je ne l'avais jamais vu comme ça, aussi faible, aussi vulnérable. Je lui essuie automatiquement ses larmes et c'est moi qui me mis à pleurer.

- Je suis désolé, je suis tellement désolé, je m'en veux terriblement Hamid, parle moi, crie moi dessus soit en colère contre moi mais s'il te plait ne pleure pas mon amour.

Il reste toujours silencieux et garde les yeux fermés.

- Hamid, s'il te plait regarde moi, ce baiser ne signifiait rien pour moi, ce n'est même pas moi qui l'ait entreprit, Ismail m'avait surprise et je ne savais pas comment réagir, j'étais prise au dépourvu, Hamid s'il te plait.

Il ouvre enfin ses yeux et enlève mais mains de son visage.

- Hawa, tu voulais que je te laisse, que je te libère et bien je te donne ton souhait, je t'accorde le divorce.

- Quoi ?!, Hamid tu n'oses pas....

- Hawa Wone, je te répudie, fassé nala dit il avant d'entrer dans sa voiture et de démarrer le laissant planter là.

Je m'écroule sur le sol dur et je ne peux retenir mes larmes, comment ?, pourquoi il me fait ça, alors qu'on venait juste de se retrouver ?

- Non, NON, HAMID, NON, tu peux pas me faire ça criais-je sans pouvoir arrêter mes sanglots.

Ismail me rejoint Malick dans ses bras et essaye de me consoler.

- BOUL MA LALE IOE, NE ME TOUCHES PAS ISMAIL, C'EST ÇA QUE TU VOULAIS DETRUIRE MON MARIAGE ET BIEN BRAVO, dis-je en lui arrachant Malick des mains et en entrant en vitesse dans l'immeuble.

- Mama, keya ( qu'est-ce qu'il y'a ?).

Je le regarde et pleure de plus belle tellement il ressemblance à son père.

- Rien mon cœur rien du tout, maman est juste malade.

Je décide de manger et d'aller dormir dès maintenant avec Malick.