PVE
Sur le chemin du retour, Seynabou repensait toujours à sa bourde. C'était quand même évident que Bilal pouvait parler wolof, Makhtar lui parlait même s'il répondait en français. Et aussi, il n'est pas aussi claire de peau qu'une personne 100% maghrébine pourrait être. Il restait quand même claire, plus claire qu'elle en tout cas et plus elle y pensait plus elle se souvenait de sa carrure. Il était grand, très grand même plus que Malick et peut-être même son père, avait de grands yeux marrons claires parsemés de long cils épais, un long nez en trompette qui convenait très bien à son visage, une petite bouche qui restait quand même charnue avec une belle coloration rose et sa tête étai ornée de belles boucles brunes qui lui tombaient un peu sur le front. S'il traînait avec Makhtar c'est sûrement qu'il devait avoir environ le même âge c'est-à-dire entre 25 et 27 ans, 26 pourrai être le juste milieu. Un moment elle allait se heurter à son frère qui marchait devant elle et elle se surpris presque à toujours penser à ce Bilal.....Pourquoi je pense à lui sakh ?, se fit elle la réflexion et pourquoi ai-je lancé ce défi à la con, maintenant il a mon numéro et il risque de me fatiguer ohh !
— La petite, tu penses à quoi ?, lui demande Malick la sortant une nouvelle fois de sa réflexion, mbadou tu crois que Mame est à la maison pour te gronder ?!
— Oui, mentit-elle
— Tu es trop dramatique Nabou, Mame Boy deh elle était venue juste pour discuter avec Maman parce qu'elle rentre à Louga
— Ah d'accord, pourquoi elle rentre sakh ?!, elle est bien à Dakar non
— tu connais Mère Khadija non, elle a dit qu'elle part pour se ressourcer chez ses ancêtres lui dit-il avec les manières d'une sorcière ce qui fit rire sa sœur, Sophia elle, va passer la semaine des examens à la maison pour pouvoir se concentrer parce qu'avec Tata Maï et Hawa mom, dinagn la yoni banga énervé (elles ne font que t'envoyer faire leur course)
— J'imagine kay, j'avais oublié sakh que le BAC commence lundi, bonne chance à elle, faire le bac à 17 ans, elle est forte nak
— ça c'est vrai, motakh nak bouko wakhlo bamou tepekou parce que yene ngar folene dadjé dou bakh (voila c'est pour ça ne la tympanise pas parce que vous deux vous parlez trop) !
— Shuut bougnou thiatou (ta bouche hein), lui répondit sa sœur avant de pousser le portail vu qu'ils étaient déjà arrivés.
Hawa Wone Sarr
Je vois Malick et Nabou arrivés avec une assiette vide
— Wa, où est ce que vous avez pris ça ?!, je leur demande
Nabou regarde l'assiette avant d'éclater de rire avec son frère,
— Maman, Tata Lala nous a fait des cookies aujourd'hui et j'ai voulu emporté le reste pour que vous goûtiez et je me suis même pas rendue compte que j'ai tous manger sur le chemin
Je la regarde avant d'éclater de rire à mon tour
— Tu es trop gourmande Nabou, linga warone ndiol yeup beuneulé ngako deff (la taille que tu devais avoir est complétée par ta gourmandise), lui dis-je
— Ba raw la (pas plus que toi) quand tu avais son âge, intervint Maman
— Mame Boy dit Zeyna avant de se jeter dans les bras de sa grand-mère
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50 Nuances D'une Vie
Ficción GeneralCroyez vous au hasard ? Oui....votre vision des choses changera sûrement. 30 ans, médecin anesthésiste mais célibataire. Souvent traitée de vieille fille, Hawa Wone cache une cicatrice indélébile en elle qui l'éloigne des hommes et aussi de son âme...