50 Nuances D'une Vie

TOME II : Chapitre 5

Malick Sarr

— *sniiif*, *fimpp*. Ay ioe, pourquoi ?

J'entendis Aby pleurer au salon depuis le couloir et je la rejoins mort d'inquiétude

— Qu'est-ce qu'il y'a Abibatou ?, je lui demande.
Elle relève la tête et me regarde avec des yeux embués de larmes. Je m'approche d'elle et elle se calme un peu

— Qu'est-ce que tu as Aby ?

— Rien *sniif*

— Rien ?!, Est-ce qu'on peut pleurer pour rien. Tu as mal quelque part ?

— Non....

— Alors dis moi qu'est-ce que tu as ?

— C'est.....c'est Ami...Amiran. Elle...elle fait tellement de la peine...., fit elle en sanglotant de plus belle.

— c'est qui Amiran ?!, c'est ton amie, elle est malade ?

— Non,....elle s'appelle aussi....Um...Umrao. Elle a été kidnappée et....et.... *sniiiff*

Umrao..., quel nom bizarre !

— Ses parents le savent ?, je lui demande

— Non, il croit qu....qu'elle a fugé !

— Allons faire une déposition à la police pour qu'on puisse la retrouver.

— Malick... c'est pas vrai

— C'est pas vrai ?

— Non...enfin si.....enfin c'est une fiction. C'est un film indien Umrao Jaan, tu connais pas ?, dit-elle en essuyant ses dernières larmes
Quand elle me dit ça j'eus un bug

— Aby, t'es sérieuse ?

— Pourquoi ?

— Tu es vraiment entrain de pleurer pour un film, Hindou par dessus tout ?!

— Mais c'est trop émouvant. Oh lala, elle est vraiment malchanceuse cette fille, dit-elle l'esprit loin

—.....

— Tu devais pas être à l'université toi ?, me demande-t-elle

— S...si j'étais sur le point d'y aller mais tu étais entrain de pleurer donc....

— Qu'est-ce que tu fais toujours ici alors ?, par vite avant d'être en retard, moi je dois terminer mes présentations PowerPoint pour demain, bonne journée dit-elle avant de se lever et partir.

Je quitte la maison sans ajouter mot.

Abibatou Sy

Vers 15h je termine le travail que j'avais à faire et retrouve Aicha qui était venu me rendre visite le temps de sa pause.

— Je te sers quelque chose Aicha ?, je lui demande

— Te dérange pas ioe, legui daal vrai djiko femme mariée nga am ioe (tu te comportes comme une vraie femme mariée maintenant) !