Adrien : Bon, courage Félix tu rapporte juste sa veste pas besoin de stresser.
Il souffla une dernière fois avant de descendre de son véhicule.
Une sonnerie plus tard Marinette ouvrit la porte.
Adrien : Marinette...
Marinette : Adrien ? Tu rentre déjà de ton shooting photo ?
Adrien :... Je...
C'est vrai qu'il avait inconsciemment décidé de changer de style vestimentaire ainsi que sa coupe de cheveux ressemblant trait pour trait à son cousin.
Un conflit silencieux se joua dans sa tête; prétendre être son mari oui ou non ?
Marinette : Chaton ? Tout va bien ?
Ce surnom pourquoi l'entendre lui fit mal...? Est ce parce qu'il est dédié à celui qu'elle aime ? Ou y a t-il une autre raison ?
Adrien : Oui je suis juste un peu fatigué.
Une curiosité malsaine le convaint de mentir pour en savoir plus sur ces étranges sensations qu'il ressentait à son contact.
Marinette : Va te reposer je vais finir le repas de ce soir. Tiens c'est ma veste ça.
Adrien : Heu... Oui j'ai vu Félix il a dit que tu l'avais oublié la dernière fois.
Marinette : Ah oui c'est vrai ! Une vrai tête en l'air...haha.
Sourire crispé regard fuyant elle était mal à l'aise en repensant à son rapprochement avec Félix.
Marinette : Sinon j'ai eu Alya au téléphone elle est rentrée, d'ailleurs elle a quelque chose à nous annoncer.
Adrien : Bonne nouvelle...
Il ne connaissait pas d'Alya et tenta de fuir le sujet.
Adrien : Je vais t'aider à faire la cuisine.
Marinette : Merci.
Des frôlement, des regards, une complicité qu'il ne saurait expliquer.
Tout ce qu'il savait c'était qu'il était bien avec elle, comme comblé.Perdu dans son regard pétillant d'amour il ne contrôlait plus ses mouvements. Sa main se posa d'instinct sur la taille de la jeune femme l'a rapprochant de lui.
Le cœur de Marinette battait fort contre sa poitrine, ce qui n'échappa pas au blond qui l'a rapprocha de lui jusqu'à sentir son parfum lui titiller les narines. Un parfum dont il semblait connaître chaque effluves de note de vanille.
Pour Marinette deux sentiments dominaient ses sens; le désir et l'envie. Plongée dans les yeux tout autant désireux de son partenaire elle posa une main sur sa joue dont le pouce caressa la lèvre inférieure du garçon. N'y tenant plus elle combla l'espace restant d'un baiser sulfureux.
La suite s'enchaîna rapidement il l'a posa sur le plan de travail avant de venir lui embrasser le cou dans l'intention de la marquer comme sienne.
Il ne se reconnaissait plus pourquoi diable avait-il encore cette étrange impression qui lui tiraillait l'estomac, pourquoi ses gestes lui semblaient si naturels.
Marinette : A... Adrien...
Son gémissement le ramena douloureusement sur terre, oui bien sûr elle ne l'aimait pas lui mais son cousin. À ce constat il s'éloigna lentement d'elle.
Marinette : Ah non pas encore !
Dans un geste impulsif elle tira d'un coup sec sur le col de la chemise du blond le ramenant violemment contre elle.
Adrien : Mari...
Marinette : Chut...
Elle posa un doigt sur ses lèvres avant d'embrasser sensuellement son cou. Adrien ferma les yeux sous la douce torture qui lui était infligée. Débattant avec le peu de volonté qu'il lui restait sur la ce qu'il devait faire ensuite.
Marinette : J'ai envie de toi.
Quatre mots, quatre petits mots susurrer d'une voix hypnotisante.
Annihilant toute pensées cohérentes Adrien souleva la bleuté et tout en reprenant ses lèvres dans un baiser rempli... D'amour ? Il l'entraîna machinalement dans les escaliers. Comme par automatisme il trouva la porte de la chambre conjugale.
Les vêtements volèrent à travers la pièce, de la petite robe rose pastel à la chemise du mannequin en passant par son jean devenu gênant à mesure que les caresses se faisait plus intenses et intimes.
Les gémissements et soupirs remplirent la pièce les rendant plus impatient de s'unir. Après un dernier regard plein de désir et dans un souffle ils ne firent qu'un.
Emportés dans la volupté ils se perdirent dans un tourbillon de sensations.Marinette : Chaton !
Adrien : Princ...esse...
Le blond se figea ce simple surnom avait tellement de sens pour lui, qu'il remuait ses entrailles, puis il reposa un regard sur Marinette toujours aussi belle les cheveux éparpillés sur l'oreiller tentant de reprendre son souffle. Une larme s'échappa coulant silencieusement le long de son visage.
Il avait enfin compris.
À suivre...
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Elle a ton sourire
Fanfiction5 ans, 5 ans qu'elle a quittée sa ville natale Paris, 5 ans qu'elle n'a plus touchée un rouleau de tissu et du fil à coudre, 5 ans qu'elle n'a plus donnée de nouvelles et 5 ans qu'elle ne l'a plus revu... la question c'est pourquoi...?