Une clef se glissa dans la serrure de la porte d'un appartement qu'il pensait ne jamais revoir. Le cœur lourd il baissa la poignée et traversa les pièces plongées dans l'obscurité jusqu'à une destination précise : sa chambre.
Sa main resta en suspend devant la poignée, seule une misérable porte se dressait devant lui. La peur le tirailla, des questions envahirent son esprit, des "et si" Trop mauvais s'invitaient ajoutant plus d'appréhension au jeune homme.
Prenant enfin son courage il pénétra dans l'espace plongé également dans les ténèbres. D'un pas hésitant il s'avança jusqu'au lit avant de sentir sous ses doigts la peau nue d'un bras. Il soupira relâchant la pression et s'allongea aux côté de la jeune femme endormie le sourire aux lèvres.
Nino : Tu m'a tellement manqué.
D'un geste possessif il enlaça Alya heureux de retrouver son foyer.
Deux jours que la culpabilité rongeait Marinette, comment faire face à son mari quand ses pensées se tournaient inlassablement vers l'interdit, cette envie de revoir Félix et de retrouver le desir qui l'a parcourait à son contact.
Quelque chose n'allait pas, jamais en sept ans Marinette n'avait réellement eu envie d'un autre homme que son époux. Après il faut dire qu'Adrien n'était plus le même dernièrement et petit à petit ces détails commençaient à sauter aux yeux de Marinette.
Une sombre idée l'a traversa, et si... Non elle ne devait pas penser ainsi.
Chassant ses pensées elle continua sa lessive.
À l'autre bout de la ville Iris, un large sourire sur le visage sortit de la boulangerie de ses grands parents.
Sabine : Sois prudente
Iris : Oui mamie
Tom : Pense à venir plus souvent
Iris : Promis, merci encore pour les macarons.
Elle s'élançait joyeusement dans la rue pour rejoindre son école à proximité. Puis soudain au détour d'un immeuble elle rencontra un regard chocolat fier de sa surprise.
Aaron : Salut Agreste.
Iris : Salut Césaire c'est quoi le défi du jour ?
Aaron : Tu me connais trop bien.
Iris : C'est pas difficile tu me défi pour tout et n'importe quoi.
Aaron : Ah ah oui c'est vrai. Attend, c'est pas ton père là bas ?
Elle se retourna aussi étonné que lui de le voir avec Lila.
Iris : Possible.
Aaron : Comment ça possible tu reconnais plus ton père ?
Iris : Son cousin lui ressemble... Comment elle dit déjà maman... Ah oui comme deux gouttes d'eau.
Aaron : Si tu veux savoir on a qu'à les suivre.
Iris : On a école.
Aaron : Ouai c'est vrai.
Iris : Allons-y je demanderai à mon papa ce soir.
Aaron : Au fait c'est quoi cette boîte ?
Iris : Des macarons pour l'anniversaire de mon papa.
Aaron : Tu les emmènent à l'école ?
Iris : Non Kagami va les récupérer à l'entrée. T'en veux un ?
Aaron : Ils sont à quoi ?
Iris : Aux fruits de la passion nos préférés à moi et mon père.
Aaron : Beurk de toutes les saveurs fallait que tu aimes celle là.
Iris : Bah quoi c'est super bon.
Aaron : Il faut ne pas avoir de goût pour aimer ça.
Iris : Très drôle.
Irritée elle accéléra le pas en gonflant les joues.
Aaron : Attend Agreste je voulais pas te vexer.
Iris : Je ne suis pas vexée !
Aaron : Si tu l'es.
Iris : Laisse moi tranquille, tu ne sais pas l'importance que ces macarons ont pour moi.
Elle parti en courant, plongée dans les souvenirs de ses cinq ans.
Flash back
Adrien : On vous rejoins plus tard
Marinette : Attends où tu vas avec ma fille ?
Adrien : Acheter de vrais macarons.
Il fit un clin d'œil à la petite alors que son sourire s'illumina. Toute heureuse elle sautillait jusqu'à la boulangerie.
Adrien : Il y a d'autres choses que tu aimes où que tu veux ?
Iris : Mon papa.
Adrien : Oh il doit te manquer
Iris : Je le connais pas.
Adrien : Mais ta maman a bien un amoureux qui vous attend chez vous ?
Iris : Non maman n'a jamais eu personne à la maison.
Adrien : Jamais ?
Iris : Jamais. Je ne sais pas ce que c'est d'avoir un papa...
Adrien :... Allons faire les magasins.
Iris : Oui !
Pour la première fois depuis sa naissance Iris se sentait fière car en tenant la main d'Adrien elle entendait les commentaires des vendeuses qui lui donnaient l'illusion qu'elle avait enfin un papa comme tout le monde.
Iris : Merci Adrien c'était trop bien.
Adrien : Un macaron pour sceller cette journée ?
Iris : Plutôt une promesse de vivre d'autres journée comme ça ?
Adrien rigola en ébouriffant les cheveux de la plus petite.
Adrien : D'accord je serai là si tu as besoin.
Iris : Ça c'est une super promesse.
Elle attrapa le macaron qu'il lui tendait et croqua à pleine dents dedans.
Fin Flash back.
Une larme roula le long de sa joue car depuis quelques temps son père ne faisait plus attention à elle et oubliait ses promesses.
Les yeux embués elle se retrouva par terre après une collision.
À suivre...
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Elle a ton sourire
Fanfiction5 ans, 5 ans qu'elle a quittée sa ville natale Paris, 5 ans qu'elle n'a plus touchée un rouleau de tissu et du fil à coudre, 5 ans qu'elle n'a plus donnée de nouvelles et 5 ans qu'elle ne l'a plus revu... la question c'est pourquoi...?