C'est en jeans tee-shirt qu'elle franchi le Seuil de la porte en courant. Elle ne fut même pas impressionnée par le torrent de pluie qui s'abattait sur elle. Tout ce qu'elle voulait c'était oublier le père de sa fille.
C'est devant un parc qu'elle remarqua qu'elle était trempée de la tête aux pieds. Elle ouvrit le portillon et s'abrita comme elle put sous un arbre, adossée elle s'accroupit les jambes contre sa poitrine.
Elle pleurait à n'en plus finir, elle se demandait qui avait tord et qui avait raison. Elle ne savait plus à quel moment tout avait dégénéré.
Ce dont elle était sûr, c'était qu'elle était partie sans sa fille et qu'elle avait couru sans se préoccuper du bébé qui jour après jour grandissait dans son ventre. Elle n'avait pas réfléchi.
Malgré tout ce qu'elle voulait croire il y a une chose qu'elle ne pouvait pas et ne voulait pas oublier c'était Adrien. Même à cet instant elle pensait à lui. Elle voulait le détester...non le haïr elle n'y arrivait pas. Son amour était trop puissant et prenait le pas sur tous ses autres sentiments.Adrien était resté sans bouger à fixer la porte ou c'était enfuit la jeune femme en larmes. Il sortit de sa torpeur quand une sonnerie retentit. C'était le portable de Marinette.
Sur l'écran était affiché la photo d'Alya.Adrien : Allô.
Alya : Adrien ? Pourquoi tu répond au téléphone de Marinette ?
Adrien : On s'est disputés, et elle est partit.
Alya : Par ce temps ! Adrien retrouve la dépêche-toi ! Dans son état ce n'est pas resonnable.
Adrien : De quel état tu parles ?
Alya : Demande lui directement ! Et dépêche toi !
Elle raccrocha. Sans perdre une seconde il dévala les escaliers, attrapa un parapluie au passage avant de s'engouffrer dans les rues nocturne de Paris.
La pluie battait toujours autant, et les larmes de Marinette s'en confondaient. Elle était dans ses souvenirs, toutes les disputes qu'elle avait eu avec Adrien repassaient en boucle dans sa tête.
Soudain elle remarqua que le pluie ne l'atteignait plus elle releva les yeux. Un parapluie la protégeait. Elle reconnue de suite le visage de celui qui hantait ses pensées. Il était essoufflé, et de l'inquiétude il passa au soulagement.
Adrien : Viens, rentrons à la maison Marinette.
Marinette : Adrien...
Ses pleurs redoublèrent alors qu'il tendait une main vers elle.
En prennant du recul elle se dit qu'elle était idiote, à chaque goûte d'eau qui dévalait le long de son visage elle prenait conscience de toutes les erreurs qu'elle commettait.
Elle lui faisait des scènes à tout bout de champ alors que lui répondait toujours présent pour elle, il lui avait pardonné toutes ses erreurs, lui. Parce qu'il l'aimais suffisamment pour aller de l'avant et franchir tous les obstacles.Lentement elle attrapa cette main toujours tendue vers elle, et quand elle fut debout elle se blottie contre Adrien. C'est à ce moment qu'elle sentit un sentiment de sécurité l'envahir. Il était son phare dans la nuit, son âme sœur tout simplement. Le seul endroit où elle voulait être c'était dans ses bras protecteurs.
Adrien : Regarde toi tu es trempée si tu continue tu vas tomber malade.
Marinette : Pardon Adrien...
Adrien resserra son étreinte son cœur se gonfla d'amour.
Adrien : Chut... Calme toi ça va aller.
Ils restèrent ainsi dans les bras de l'autre.
Abrités sous le grand parapluie noir ils semblaient seuls au monde.À suivre
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Elle a ton sourire
Fanfiction5 ans, 5 ans qu'elle a quittée sa ville natale Paris, 5 ans qu'elle n'a plus touchée un rouleau de tissu et du fil à coudre, 5 ans qu'elle n'a plus donnée de nouvelles et 5 ans qu'elle ne l'a plus revu... la question c'est pourquoi...?