⚠️Tome 1⚠️
Jessica ne fait pas confiance aux hommes.Pire, elle enchaîne les relations courtes et fuit quand les choses deviennent trop sérieuses. Des démons de son passé refont surface quand elle le croise, lui, Angel Seth Saint, son nouveau profess...
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Pourtant, je lui laisse la chambre. Au moins, lorsqu'elle se prépare, elle a son attention sur autre chose. Et surtout, elle m'oublie. J'espère vraiment qu'elle a oublier Angel et ne va pas poser plus de question sur lui. Parce que je ne lui répondrais pas! Le sujet est clos. Dis plutôt que tu veux le garder pour toi...
La raison n'a aucune importance. Je ne veux pas parler de lui et surtout pas avec cette fouineuse. Elle serait capable de l'épier, après avoir tout balancer à ma mère. Et puis comment aborder le sujet délicat du BDSM? Dans tous les cas, ce ne sont pas ses affaires! Je ne lui en pose pas moi des questions sur sa vie amoureuse.
Ça m'aide à passer à autre chose. Je ferais mieux de me concentrer sur ma tenue. Il me faut trouver où m'habiller. J'essaye de prendre la salle de bain mais elle est déjà occupée.
-Charly dépêche! T'es un mec, qu'est-ce qui peut bien te prendre autant de temps?
-Tout le monde ne s'habille pas comme une clocharde, Jess. Prends des notes!
-Je ne m'habille pas comme une clocharde!
-Oh, pardon, je t'ai vexé?
Je décide de ne pas répondre. Si je veux vraiment qu'il ouvre cette maudite porte, il va falloir la jouer plus subtile.
-Allez ouvre...s'il te plait.
-Dans dix minutes.
-Chacha!
-DIX MINUTES! il crie plus fort.
J'abandonne. Je vais m'habiller dans le couloir, même s'il est étroit comme pas possible. Ça m'apprendra à habiter avec deux divas. Bandes d'égoïstes! Et si je me blessais en enfilant ma robe? Ils peuvent bien s'en ficher. Ils ne sont pas attentionné avec moi...comme Angel. Plus le temps passe et plus il me manque.
S'il était encore à Paris, je pourrais le rejoindre et sortir une belle excuse à ces deux bouffons. Je les abandonnerais dans la seconde! Mais non. Mon ange n'est pas là. Il faudra faire sans. Mais, ça ne veux pas dire que je ne peux pas l'appeler. J'ai besoin de ma dose journalière de douceur. Un peu de réconfort. Donc je prend mon téléphone en main et prends une photo.
On ne voit pas plus bas que mon soutien-gorge, caché par mon bras. Mais on comprends bien que je ne porte pas grand chose. Assez pour le torturer un peu. Il a l'air bien trop épanouis en Italie, il faut bien le motiver à revenir, non? Sinon, il risquerait de s'y éterniser.
Et, pourquoi je serais la seule à souffrir de la distance? En plus, pour une fois, je sais même quoi lui écrire.
