Chapitre 39

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Ça y est, je les sens

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Ça y est, je les sens...ces papillons dans le ventre. Les mêmes que je sens chaque fois que cet homme ose entrouvrir les lèvres. Voilà pourquoi je dois m'assurer qu'il comprenne bien le message, cette fois. Je veux qu'il sache à quel point il a raison. Je lui appartient. Parce qu'il a beau plaquer fort ma main contre sa poitrine, je sais qu'il doute toujours. Heureusement, il y a bien quelques mots que je connais en italien.

Alors je me penche un peu, malgré le regard curieux de Chacha et me rapproche de l'oreille de ma cible.

-Tuo! (Tienne!) je lui murmure

Mais dès que mon souffre chaud caresse son oreille, Angel lâche le volant. Cela ne dur qu'une seconde mais la voiture manque de rentrer dans celle de devant. Un geste de panique que sa mère ne tarde pas de remarquer.

Elle se tourne vers nous et me prend la main dans le sac. J'ai beau être à moitié caché par le visage d'Angel, je peux sentir son regard sur moi. Quant à son fils, il essaye de reprendre le contrôle du véhicule. Comme quoi ce Dom n'est pas si intouchable qu'il le laisse croire.

Il a beau fixer la route et éviter mon regard, il n'arrive pas à tout contrôler. Dont ce petit sourire qui se dessine sur ses lèvres. Et qui s'élargit encore plus. Heureusement pour lui, nous arrivons enfin devant une pharmacie. Il n'hésite pas une seconde et s'arrête.

-Je reviens, il prévient en sortant.

Il y reste une bonne dizaine de minutes mais revient juste avant que sa mère ne me pose des questions sur notre relations. Comme s'il lisait dans ses pensées. Pourtant, elle avait déjà commencé. « Alors, toi et Angel... » Mais il est arrivé à temps. C'est bien son truc ça: me sauver.

Je garde ma main sur son cœur tout le long du trajet, même quand mes paupières comment à être très lourde. La fatigue finit évidemment par avoir raison de moi et je m'endors. J'ai poussé les limites de mon corps ce soir. Avec tout ce qui c'est passé et toutes les margaritas que j'ai bu, je m'étonne même qu'il n'ai pas craqué plus tôt.

Quand je réouvre les yeux, mes pieds ne touchent plus le sol et je panique un peu. Mais j'arrive à peine à prononcer une phrase correcte.

-Que...

-Chut. Ne t'inquiète, je suis là, princesse.

Angel me porte à l'intérieur de ce qui doit être une immense villa. Forcément! Sinon il n'y aurait pas autant de gardes devant. Je n'arrive qu'à voir les marges qu'il enjambe mais leur couleur doré confirme ma théorie.

Je m'agrippe à sa chemise de toutes mes forces mais je me sens partir. Je n'ai plus de force dans mes bras. Je suis vidée comme je ne l'ai jamais été au paravent. J'étais tellement occupé à tout faire pour me changer les idées, pour oublier ces douces lèvres se baladant sur mon corps, que j'ai faillit me tuer en chemin.

Parce que je déteste cet emprise que cet homme a sur mon esprit. Il contrôle chaque parcelle de mon corps qui obéit à chacun de ses ordre et, à présent, je n'arrive même pas à me passer de lui un week-end. Normal, il est parfait! Tu as raison conscience. Il l'est.

(FR) Yes daddy T1•Prof X student•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant