Ils se sont aimés. Ils vont se détester.
Synopsis :
Nina et Ayden ont vécu une histoire d'amour qui s'est terminée de façon brutale.
Alors, quand ils se retrouvent, trois ans plus tard, pour travailler ensemble sur un projet, leur collaboration fait...
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Nina
Ayden à peine parti, je fonds en larmes. Je me déteste. Je les déteste. Ils m'ont enlevé toute possibilité d'être avec l'homme de ma vie.
Ayden avait raison, il est l'homme de ma vie. Mais je ne suis pas la femme de sa vie. Je resterai seulement la femme qui l'a brisé.
Je range mes affaires quand j'entends un bruit :
- Ayden ?
Pas de réponse.
Nouveau bruit.
- Ayden ! C'est toi ?
Silence.
J'attrape mon téléphone et appelle la sécurité pour leur dire de venir immédiatement dans le gymnase.
Ils arrivent quelques secondes plus tard. Soulagée, je m'approche d'eux pour leur expliquer :
- J'ai entendu un bruit là-bas et ...
Clac.
Je tombe au sol.
Je ressens une vive douleur sur ma joue.
Pas le temps de relever la tête, une chaussure vient s'écraser dessus. Je prends un autre coup dans mon genou.
Je crie de douleur et essaye tant bien que mal de reculer traînant mes fesses sur le sol. Ils s'écartent de moi et me laissent me relever.
Je compte.
Un.
Deux.
Trois.
Quatre.
Quatre gardes du corps. Armés. Autour de moi.
- Tu croyais qu'un simple service de sécurité allait nous arrêter ?
Mon cœur fait un bond dans ma poitrine.
Ils ont infiltré le service de sécurité.
Je suis sans aucune protection. Je regarde derrière moi, j'ai laissé mon portable sur mon sac de sport, près de la sortie. Je prends mes jambes à mon cou vers mes affaires, mais je me fais rattraper.
Deux grosses mains se plaquent sur moi pour me jeter dans la fosse aux lions. À partir de ce moment là, les coups pleuvent comme jamais.
Je sens de nombreux coups dans ma tête que j'essaye tant bien que mal de protéger. Je sens mes genoux flancher sous les coups. Mes mains sont piétinées et mes pieds sont écrasés.
Je me mets en boule, essayant de protéger mes organes vitaux, mais que puis-je faire contre ces huit poings et huit pieds.
J'encaisse les coups, qui deviennent de plus en plus douloureux. Je ne sais même plus où ils frappent. Je sais juste qu'ils frappent.
