Chapitre 9 : Douleurs du passé

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Nina

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Nina


Ayden est parti deux semaines à Paris pour travailler sur son album. Pio et moi apprenons à travailler ensemble. Cet homme est une perle, il est d'une gentillesse absolue. Ça me change d'Ayden. On a ouvert un compte Instagram sur lequel on publie quotidiennement nos avancées. Je suis ravie de voir que la ferveur s'installe. Cet Everest n'est rien si le public ne nous suit pas.

Après avoir travaillé avec Pio au club, je rentre chez moi, assez tard, comme d'habitude. Il fait déjà nuit et la fraîcheur de l'automne commence à se faire sentir. J'ouvre la porte du hall de mon immeuble et monte les escaliers en cherchant mes clés dans mon sac.

Deux hommes m'attendent devant ma porte.

Et merde.

Je ne bouge plus. J'attends. Je sais que ça va venir et que ça ne sert à rien de courir, ce serait pire.

– On a un message pour Nina Messina.

Un poing s'abat sur ma joue. Je vacille et me rattrape sur le mur. Je lève mes bras pour protéger mon visage d'un autre coup, mais c'est dans les côtes que j'en reçois un. J'en ai le souffle coupé et m'effondre à genou contre le mur, mes bras toujours en protection.

Je les entends passer à côté de moi et descendre les marches. Je ne perds pas de temps et rentre vite dans mon appartement. Je prends bien soin de fermer à clé derrière moi, même si je sais que ce n'est qu'une illusion. S'ils veulent revenir, ils peuvent le faire aisément.

Je jette mon sac sur mon clic-clac miteux et enlève ma veste. Je respire un bon coup et me passe la main dans les cheveux. Je me traîne jusqu'à la salle de bain pour inspecter les dégâts. Une belle entaille sur ma lèvre inférieure, du sang qui s'en écoule et un hématome tout autour. Impossible à cacher.

Et sur les côtes ? Je soulève mon tee shirt et me hisse sur la pointe des pieds pour apercevoir ma taille dans le miroir. Un bleu de la taille de la paume de ma main est en train d'apparaître.

Ça aurait pu être pire.

Je prends une grande inspiration et ferme les yeux.

Ça va aller.

J'ouvre le robinet d'eau froide et me mouille le visage.

Ça y est, c'est passé. Ce qui n'existe plus ne peut pas te faire de mal.

Je me rends dans la cuisine afin de prendre un pain de glace pour le poser sur ma lèvre. J'ai espoir de la faire dégonfler avant demain. Je dirai au club que je fais de la boxe et que je me suis pris un mauvais coup. Ça passera.

Ça passera ?


***

Ti Amo T1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant