nothing else but my heart's desire [COLLECTION] | FINISHED

La vie en rose: French Version - ORIGINAL PROSE

Emily regardait souvent la vie à travers des lunettes roses, c'est ainsi qu'elle tombait amoureuse de tout, partout, tout le temps, alors qu'elle se déplaçait dans la ville animée, qu'elle se battait chaque jour pour voir la beauté dans le délabré, État négligé dans lequel les autorités locales avaient laissé tomber cet endroit autrefois chéri, car il avait fait la fierté et la joie des habitants, mais pas plus.

Pourtant, elle y vivait et y travaillait, elle se promenait dans les anciens parcs abandonnés pour faire des courses, se rendre au travail et en revenir chaque jour, s'arrêtant de temps en temps dans des magasins et des cafés, le tout avec des employés réussissant à se débrouiller, alors qu'elle saluait les voisins. sur le chemin du retour, qui étaient moins qu'heureux de voir sa personnalité joyeuse et extravertie, bien qu'ils aient essayé de se cacher derrière elle du mieux qu'ils pouvaient, car ils avaient commencé à remettre en question leurs propres choix, bien que de telles graines aient été plantées bien avant leur rencontre la jeune femme brillante et légère. Elle avait des amis qui semblaient si opprimés par la vie, avec des yeux enfoncés, bien qu'ils cachaient leurs attitudes basses et fatiguées derrière des sourires forcés, qui finissaient par se détendre en sa présence, comme si son style de vie décontracté et décontracté avait commencé à infecter leurs propres attitudes face à la vie, alors que le stress s'évanouissait pour laisser place à l'amour et à l'appréciation du plus haut niveau. Elle souriait et riait, plaisantait quand on lui demandait le secret du bonheur éternel, pour permettre aux soucis de la balayer aussi facilement que la poussière sur sa veste, comme si elle était devenue immunisée contre le train-train quotidien, comme si rien ne pouvait plus la troubler que le le soleil tapant sur la terre au plus fort de l'été, ou alors qu'il pleuvait abondamment, tombait sans relâche pendant les jours les plus sombres et les plus froids de l'hiver. Mais ce n'était pas tellement le cas pour Emily, pas d'elle-même à tout le moins.

Quand elle est rentrée chez elle ce soir-là, dans un appartement vide comme elle le faisait habituellement, elle s'est retrouvée épuisée, alors que son énergie émotionnelle commençait à s'estomper et à baisser de plus en plus, sentant les fardeaux du monde et le stress revenir enfin pour la forcer à tomber. et au sol, l'épuisement prenant le dessus alors qu'il s'était battu pour le faire toute la journée. Mais quand même, elle a souri et a mis un visage brillant, audacieux, prêt à affronter le monde comme les autres aspiraient, à regarder son environnement, autant qu'il serait toujours là, à travers des yeux d'amour, d'appréciation, de beauté et d'émerveillement. Elle a trouvé la beauté dans les graffitis qui couvraient les murs et les coins cachés, se demandant si de tels endroits menaient à des passages cachés vers des mondes cachés, cachés à la vue de tous, alors qu'elle apercevait les mères qui se battaient pour garder leur tête alors qu'elles géraient des familles grandissantes, toutes avec la même admiration qu'elle avait pour sa propre famille, car elle avait vu tant de difficultés grandir ; elle a soutenu ses amis, car ils comptaient plus pour elle que tout, mais est quand même revenue à la maison dans une maison vide, qui a agi à la fois comme un sanctuaire contre les dures réalités du monde et comme une prison, la gardant ancrée dans le petit coin de la monde taillé spécialement pour elle, et d'autres comme elle. Elle inspira et expira, posa son sac et enleva sa veste, la jetant à travers la pièce sur une chaise isolée au milieu de son salon. Elle avait alors soupiré en préparant un chocolat chaud dans la cuisine fraîchement nettoyée à la perfection, tant elle passait beaucoup de temps à gérer son espace, son espace de vie et de détente. Tout lui appartenait, et donc elle l'a fait à son image, a vécu la romance de vivre comme elle le voulait, sans personne d'autre pour dire ce qui était bien ou mal, quelle était la meilleure façon de vivre ou non; elle s'assit, près de sa fenêtre qui s'étendait du sol au plafond, alors qu'elle regardait l'agitation de la ville en contrebas, alors que les voitures allaient et venaient sur des routes très fréquentées, avec des piétons marchant dans les rues comme des fourmis sur du gravier. Les lumières s'allumaient et s'éteignaient à perte de vue, alors que les maisons prenaient vie avec des familles faisant tout ce que les familles font le mieux, ensemble, des soirées jeux aux repas ensemble, de regarder leurs émissions préférées à la préparation du lendemain , alors que les mères et les pères combattaient l'envie de s'endormir sur-le-champ, car ils s'étaient levés tôt le matin jusqu'à tard le soir. Même si elle ne serait jamais capable de dire à chacun à quel point ils faisaient un bon travail, elle prononcerait une prière silencieuse avant de se coucher ce soir, comme elle le faisait la plupart des nuits, car elle espérait qu'ils auraient tous le courage de romantiser leur vie alors qu'elle fait, peu importe à quel point cela semblait difficile. De telles années passèrent avant même qu'ils ne s'en rendent compte, comme elle en était venue à s'en rendre compte.

Elle avait enfilé des tenues de soirée confortables et avait commencé à ressentir les premiers signes de somnolence qui l'invitaient toujours à se coucher à cette heure de la nuit, mais c'était aussi, la routine maintenant que c'était devenu, à peu près au moment où elle ignorait de tels appels dans faveur d'une autre, alors que des messages de sa personne spéciale étaient arrivés, alors qu'il terminait son travail et cherchait à lui poser des questions sur sa journée, ne sachant pas que parler avec lui était son moment préféré de la journée, la chose qui la maintenait quand tout le reste échouait, quand le monde est devenu juste un peu trop sombre. C'était sa rose, sa lumière dans l'obscurité pour la guider chez elle, vers des eaux plus sûres.