𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  4

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  4














           JE MAINTIENS LES dires des chats errants. Tu es une escroc.

— Ménélas, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même.

           Mon compagnon et moi nous connaissons depuis un long moment, maintenant. Assez long pour que ses stratagèmes n’aient plus d’effets sur moi. Alors, lorsque je lui ai tendu la viande tout à l’heure, il n’y avait évidemment qu’une pièce dans le torchon et les autres se trouvaient dans mon cabas.

           Tandis qu’il se repaissait du morceau sans partager quoi que ce soit avec les chats errants, je les ai nourris discrètement et il reste, à présent, moins de la moitié de ce que nous avions acheté.

           Tu as donné ma nourriture à des crasseux !

           Je ne réponds pas, me contentant de lever les yeux au ciel tout en passant mes doigts sur la fourrure du chaton que j’ai recueilli. Sa patte est maintenue avec un atèle de bois que je viens de façonner et je frotte minutieusement quoi que délicatement son pelage.

— Tu avais bien besoin d’un bain, je chuchote dans un sourire attendri en m’attardant sur ses oreilles.

           Est-ce que ce serait trop demandé de systématiser le processus !?

— Ménélas, pour la énième fois, je ne laverais pas notre patiente dans son sommeil ! J’ai déjà nettoyé son visage, ses bras et son ventre car je l’ai soignée mais je ne vais pas la dévêtir sans qu’elle ne le sache !

           Vous autres, humains, avez des règles de bienséances tout à fait stupides. Cela explique sans doute pourquoi vous sentez si mauvais.

𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐂𝐇𝐔𝐒. toji x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant