𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟏

923 168 99
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.







𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  3 1

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  3 1

















           MA TETE.

           Le poids de mon crâne semble trop lourd lorsque je le bouge. Ecrasant une douce matière moelleuse, il roule tandis que j’ouvre péniblement les yeux. Aussitôt, ceux-là se referment, aveuglés par une trop forte luminosité.

— Madame la duchesse ? Calmez-vous, vous êtes en sécurité.

           Une voix douce et particulièrement aigue retentit à mon oreille. Un froissement répétitif me laisse comprendre que la femme qui vient de parler est une minuscule fée dont les ailes battent l’air sans discontinuer.

           A nouveau, j’ouvre les paupières. Cette fois-ci, je distingue plus facilement le plafond gravé d’ornements somptueux, juste devant moi. Autour de celui-ci, le sommet du lit à baldaquin sur lequel je suis étendue m’apparait. Ses tringles sont constituées de bois torsadé parsemé de feuilles descendant des rideaux finement drapés.

           Semblables à une ondée, ils coulent délicatement autour des draps brodés de fleurs dans lesquels je suis installée. Tournant difficilement la tête, je ne vois que peu de chose du restant de la chambre.

           Seule une lumière blafarde semblant venir de fenêtres, plus loin, me parvient.

— Monsieur le duc. Votre femme est réveillée. Nous allons vous laisser seuls un moment, retentit à nouveau la voix.

           Une femme à peine plus grande que ma main quitte mon épaule droite dans un tintement léger. Une poudre irisée chute de ses ailes battant tandis qu’elle s’éloigne.

           La suivant doucement du regard, j’aperçois bientôt la silhouette du duc.

           Il a ôté son long manteau, permettant de voir la naissance de son torse à travers sa chemise légèrement déboutonnée et même celle de ses bras puisqu’il en a retroussé les manches. Il soupire, se laissant choir sur une chaise ouvragée, aux pieds de mon lit.

𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐂𝐇𝐔𝐒. toji x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant