𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝐎

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  3 O

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  3 O












           LA NUIT EST plutôt fraiche sous le joug de la lune. Sa rondeur me jauge, au loin. Je l’observe avec douceur, prenant une profonde bouffée d’air frais et ignorant ma peau refroidie.

           Enfin, j’ai trouvé un endroit dépourvu du moindre noble.

           Après la scène entre Hector et Fushiguro, il m’a semblé que je ne pouvais me rendre où que ce soit sans que de voraces regards me suivent, avides de la moindre information croustillante à se mettre sous la dent.

           Seulement ici, avec la fraicheur nocturne, nul ne souhaite s’aventurer sur le balcon extérieur. Je suis donc en paix. Seule. Comme je le souhaitais.

           Sous mes yeux s’étend le jardin impérial. Vaste, il semble ne prendre jamais fin. Les parterres d’herbes et de fleurs ont été taillé avec symétrie autour de fontaines régulièrement visibles. En tout, douze entourent le palais de façon directe, représentant chacune une de douze divinités principales de l’Olympe. Puis, plus loin, je devine la stature d’autres déités.

           A la manière d’une couronne ou de remparts, des arbres s’élèvent plus loin, fermant ce coin de paradis et dissimulant à notre vue les grillages dorés.

           Le palais est planté au milieu de son jardin. Celui-ci est si vaste que la plupart des personnes prennent une voiture pour en sortir. Une fois dehors se trouvent une ribambelle de postes de garde chargés de veiller la sécurité du palais.

— Magnifique, n’est-ce pas ? Ce sont des elfes qui ont élaboré les plans de ce jardin.

           Je me fige, reconnaissant cette voix semblable au crissement d’ongles sur de la glace. L’air semble s’être encore rafraichi.

𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐂𝐇𝐔𝐒. toji x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant