𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟕

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  𝟒 𝟕

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  𝟒 𝟕



















           IL ME SEMBLE que cela fait des heures que je marche, les trois Harpies me surplombant, dans le Désert des Evilans. Je leur fais anormalement confiance, les laissant me guider. Cependant, je sens que la route va être longue.

           Un soupir me prend. Podarge fait planer ses ailes au-dessus de moi, me donnant un peu d’ombre. Ocypète et Aello, elles, ne pipent mot, volant silencieusement à mes côtés.

           Je pousse un soupir.

— A quoi penses-tu, jeune sephtis ?

— A bien des choses, je réponds lascivement. Jamais je n’aurais ouvert ma porte à cette femme mourante si j’avais su à quoi tout cela me mènerait.

— Si, tu l’aurais fait.

           La voix de Podarge est anormalement douce, compréhensive. Je déglutis péniblement, peu à l’aise avec cette vérité.

           Mais je crois qu’en effet, je ne l’aurais pas laissée mourir.

— Elle a massacré mon peuple…, je soupire. Dans l’indifférence générale.

— Générale ? Non. Je ne dirais pas cela.

           Mon ombre se déplace sur les plaines sablonneuses. Le ciel est bleu, au-dessus de nous. La peau d’Uranus est bien uniforme, en ce jour.

           Je me demande ce que le Titan en dit, de là-haut.

 Les Dieux n’ont rien fait.

— Les Dieux ont leurs règles. Afin de garantir la paix dans l’Olympe, chacun s’est attribué un territoire. Ils ne peuvent agir auprès d’un peuple qui n’est pas le leur.

𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐂𝐇𝐔𝐒. toji x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant