𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟗𝟕

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  𝟗 𝟕

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  𝟗 𝟕




















































           Le temps s’est suspendu.

           Quelques instants, plus rien ne bouge. Hadès lui-même a peut-être ordonné aux Enfers de cesser de tourner, un instant. Charon aurait arrêté sa barque en plein milieu du Styx. Perséphone aurait laissé une fleur flétrir.

           Le monde semble s’être résolu à se taire, ce soir.

— T… Toji…, je chuchote doucement, une larme coulant sur ma joue.

           Debout, il demeure.

           Droit, le corps tremblotant, une dague figée dans sa poitrine, il reste. Ses doigts sont pris de spasmes, au bout de ses bras ballants. Il n’oscille même pas, me regardant.

           Comme s’il n’attendait que cela. La vision de mes iris.

           Doucement, sa main se lève en ma direction. Ses yeux ne me quittent pas, larmoyants. Je distingue la larme dévalant à toute vitesse sa joue, caressant la silhouette de celle-ci.

— S’il-te-plaît…

           Mais son murmure meurt lorsqu’il tombe à genoux. Le choc de son corps contre le sol m’arrache un cri d’effroi et je me jette sur lui.

— Toji ! Toji ! Reste avec moi ! Toji !

           A genoux à côté de son corps, je hoquète. Des larmes dévalent mes joues et mes mains tremblent. Je n’arrive à faire le moindre geste mais tente quand même. Mes doigts caressent ses pommettes avant de toucher son front. J’essuie même sa larme, comme si cela allait changer quoi que ce soit.

𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐂𝐇𝐔𝐒. toji x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant