𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟖

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  1 8

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  1 8


















            JE NE VOULAIS pas le faire. Mais nous avions tiré à la courte paille et j’avais perdu.

            Plantée au milieu de la foule amassée autour de la place du village, je regarde d’un air absent les danseuses. Ces dernières tournoient devant la gigantesque sculpture de glace à l’effigie de Lycus, usant de tissus bleus représentant l’eau qu’elles agitent dans leur sillage.

            Soit, j’ai affirmé que je ne mettrais pas les pieds à cette fête et mon intention était ferme, à ce moment-là. Cependant mes souvenirs m’ont taraudée et je n’ai pu m’empêcher de rendre une petite visite à ces villageois.

            Tout en les regardant festoyer, les souvenirs de cette nuit-là me reviennent.

            Les cadavres ambulant avaient décimé la moitié de notre population et les rares survivants se retranchaient en groupes dans des champs entourés de graines inflammables. Des barrières de feu s’érigeaient autour de nous, nous protégeant, les morts-vivants craignant les flammes.

            Nous sommes restés là un certain moment. Cependant les réserves d’eau et de nourritures s’épuisaient. Mes connaissances en botanique ne suffisaient pas à soigner certaines plaies. Il nous fallait retourner au village, prendre refuge dans des maisons garnies de mets, trouver des livres…

            Ce qui était impossible. Les cadavres nous attendaient, derrière la barrière, prêts à sauter sur la moindre forme de vie et la réduire en lambeaux.

            L’un d’entre nous a demandé qui serait prêt à faire diversion, se mettre à courir et attirer les morts-vivants assez loin pour que les autres partent. Personne n’a répondu. Personne n’était prêt. Personne ne s’était battu aussi longtemps dans l’optique de mourir.

𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐂𝐇𝐔𝐒. toji x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant