𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  8

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  8

















           NOUS N’OSONS remuer. Figés, Ménélas et moi échangeons un long regard, presque douloureux, en réalisant ce qui est en train de se passer. La scène qui se forme à présent compte sans doute parmi les plus étranges de ma vie.

           En me levant ce matin, jamais je n’aurais imaginé que, quelques heures plus tard, je me tiendrais debout dans le manoir du duc Fushiguro, seigneur de ces terres, juste à côté de ce qui ressemble à un cadavre — et n’est pas loin de le devenir — ainsi que d’un animal figurant parmi les plus dangereux de la région.

— Ne me dites pas que vous avez perdu votre langue…, susurre une voix d’un air énigmatique et presque amusé.

           Mon regard se pose sur le quadrupède. Son visage arrondi est tourné vers moi tandis que ses yeux irisés me détaillent. Si Ménélas peut m’adresser la parole par la pensée, l’inverse n’est pas possible.

           Or, la seule chose qui me rassurerait, en cette situation, serait de pouvoir dire au chat de s’en aller discrètement, courir loin du domaine.

           A présent, il est assis derrière un chariot garni de fioles. Je devine que l’homme dans mon dos n’a pas remarqué sa présence et il en est mieux ainsi. La plupart des hommes de pouvoir sont des gros bourrins amateurs de chasse et qui feraient n’importe quoi pour satisfaire leur égo.

           Une prise telle qu’un chat forestier, félin ayant tué bien des hommes au cours des dernières années, serait du plus bel effet.

— Allons. Je n’aime pas me répéter.

           J’entends l’amusement quitter sa voix, fondre lentement. Le silence s’éternisant ne lui plaît pas, je peux le sentir.

𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐂𝐇𝐔𝐒. toji x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant