𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟒

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄   𝟕 𝟒

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄   𝟕 𝟒




































           Jamais je n’avais vu de si grandes et si fières bêtes.

           Ma tête frôle le genou de la monture tant celle-ci est grande. S’étendant à perte de vue, son crin blanc a effacé les ténèbres de l’éther des Enfers. Ses six frères s’élèvent eux aussi, à peu près de la taille du manoir de Toji.

           Le char d’Apollon est bien plus grand que tout ce que je n’aurais jamais pu imaginer. Une simple mortelle a besoin d’un escalier pour atteindre ce lieu. Je vois d’ailleurs qu’il a été tiré afin de me laisser atteindre le sol du véhicule.

— Si les Dieux font cette taille, quelle doit être celle des titans…

— Les Dieux ne sont pas si grands, le char est simplement particulièrement immense. Il s’agit d’un manoir qui roule.

           Je me tourne vers Toji. Les mains dans le dos, il regarde les fiers chevaux qui observent un point, au loin.

— Pourtant, je ne compte pas le nombre de peintures où il se tient sur son char.

— De temps en temps, il grandit pour pouvoir s’y mettre… Histoire de marquer le coup.

           La désinvolture dans la voix de Toji et sa façon de parler d’une divinité ne me choque plus. Il n’a jamais voué de profonde adoration à l’égard des Dieux.

           Cependant, ce matin, sa voix semble plus sombre et froide encore.

           Sans un mot de plus, il me dépasse. Sa cape noire s’agite dans son dos, traçant un dessin ténébreux dans son sillage. Les reflets irisés dans ses cheveux ont disparu. Ces paillettes sont un signe de respect que l’on arbore en temps de cérémonie.

𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐂𝐇𝐔𝐒. toji x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant