𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟔

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  𝟒 𝟔

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  𝟒 𝟔















           IL EST LA.

           Des cristaux d’émeraudes se confondant en paysage mirifique autour de l’obsidienne d’une pupille. Ronde, s’élargissant au gré des secondes s’écoulant, elle écrase un peu plus les éclatantes lueurs smaragdines dans leur anneau. Puis, la sclère de givre demeure inchangée. Un lac blanc, si froid qu’on y devinerait aucune émotion.

           Pourtant, elles sont bien là. Enfouie dans les terres reculées de ses yeux.

— Monsieur le duc ? je chuchote.

           Il me semble que ma propre voix m’apparait comme un écho, lointain. Les contours de son corps se floutent et je n’arrive à correctement le distinguer. Mon cœur siffle tandis que ma tête se fait lourde.

           Je n’arrive toujours pas à bouger. Pourtant, il me semble que je tangue. Mes paupières se ferment mais le vacillement de la terre persiste, comme si celle-ci n’était plus qu’eau.

— Chut…

           Une voix douce souffle au-dessus de moi quand une main caresse doucement ma joue. Un instant, ce contact m’apaise.

           Le monde cesse de vaciller. Mes pensées se confortent et je souris presque.

— Je peux sentir la colère qui consume ton âme à ma simple pensée, chuchote soudain une voix contre moi.

           Ses cheveux caressent ma joue. Son torse frôle le mien et je ne peux pas bouger. Sa chaleur m’embrase et je ne peux ignorer le fait que je me sens immensément bien, là.

— Mais saches que n’importe quand, que le soleil brûle ou que la lune gèle, que Zeus fasse pleuvoir la foudre ou que Poséidon fasse trembler les océans, même si Hadès lui-même ouvre les Enfers… Je viendrais.

𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐂𝐇𝐔𝐒. toji x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant