𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟗

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  𝟖 𝟗

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  𝟖 𝟗























































           Lorsque les ténèbres se retirent, que la lumière ne vient point, que nous reste-t-il ?

           Aucun mot ne pourrait être posé sur ce que je ressens. Parfois, je me croise dans un certain état. Puis la pensée qui me vient est contredite par la suivante. Un violon lointain joue une bien curieuse musique tandis que je lutte contre chaque muscle de mon corps.

           L’obscurité est complète, derrière mes yeux clos, là où nul ne m’atteindra jamais. Je n’ouvrirais pas les paupières. Pas tout de suite.

           Une odeur de brûlé s’élève dans l’air. Mes poumons s’en imprègnent quelques instants tandis que je me réveille doucement, réalisant ce qu’il se passe. Petit à petit, comme si le monde tenait à se dévoiler lentement à moi, je prends conscience de chacun de mes sens.

           Toucher. Mon corps étalé sur une surface dur et rugueuse. Goût. La saveur métallique du sang glissant entre mes dents. Odeur. Ce parfum acre que répand le feu lorsqu’il consume ce qu’il approche. Ouïe. Ce violon qui joue une bien triste mélodie. Vue. Mes paupières s’ouvrent enfin.

           Le ciel est sombre, au-dessus de moi. Denses, les nuages de ténèbres s’élèvent en lui, obscurifiant l’éther. Epais, ils forment un voile compact. Parfois, des ombres le traversent. S’étirant, elles volètent devant la toison céleste.

           Où suis-je ? Mes derniers souvenirs me placent au sommet du gouffre. Les ailes de Toji se sont écartées en une menace silencieuse et, me serrant contre lui, il s’est laissé tomber.

𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐂𝐇𝐔𝐒. toji x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant