𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  7

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄  7

















           L’OBSCURITE EST QUASIMENT omniprésente, dans ce manoir. Et la femme qui nous a menée ici en a été si effrayée qu’elle est déjà repartie dans un éclat de fumée. Mais le principal est que nous soyons arrivés au laboratoire.

           Des béchers, récipients, outils en tout genre sont répartis sur les tables de bois. Les murs, percés de fenêtres allongées et surplombées de vitres circulaires ne laissent pas filtrer la lumière du soleil, étant recouvertes d’épais rideaux pourpres.

           Sur mon épaule, la femme inconsciente s’écrase. Je la redresse d’un coup de hanche habile avant de l’étaler sur la table. Je le fais maladroitement mais elle prend place sur l’objet d’auscultation. Je me tourne vers la salle m’entourant, détaillant son contenu.

           Ma respiration se fait sifflante. Jamais je n’ai vu un tel laboratoire.

           Au fond, un escalier semble mener à un donjon, sans doute une salle où sont pratiquées des chirurgies. Autour de moi, en revanche, les élixirs, herbes et pierres semblent désigner un traitement plus… direct.

           Aussitôt, je me mets en quête d’une eau cristallisée ainsi que de plantes qui permettront de l’endormir. Elle semble déjà inconsciente mais ma carrière m’a amenée à rencontrer des personnes qui ne réagissaient pas, semblant en proie à un sommeil profond, mais qui ressentaient absolument tout. Je ne veux plus faire subir cela à qui que ce soit.

           Trouvant quelques plantes séchées, jetées dans un pêle-mêle grossier au fond d’un panier d’osier, je les trie en tout hâte.

— Bon sang, quel abruti se prêtant praticien et les mélange de la sorte ? Cet assortiment n’a aucun sens !

           Craignant de prendre trop de temps et ainsi ôter quelques secondes précieuses à ma patiente, je me précipite vers elle dans une grimace. Je ne vais pas pouvoir lui garantir les meilleurs des soins.

𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐂𝐇𝐔𝐒. toji x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant