Chapitre 14

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~Lando~
 
 
Je cours dans le couloir en espérant ne pas croiser un membre du staff ou pire, le coach. Je déteste être en retard, mais là, c'est comme si l'univers s'était ligué contre moi pour que je n'arrive pas à l'heure. J'arrive devant la porte des vestiaires et ralentit quand elle s'ouvre sur C. Merde !
 
—  Norris ! Heureux de te revoir parmi nous.
 
Le coach me lance son regard de glace en croisant les mains sur sa poitrine.
 
—  Désolé, Coach, mais l'avion...
 
— Je ne veux rien savoir, Norris. La nouvelle année amène de nouvelles résolutions. J'espère que la tienne n'est pas de prendre exemple sur notre Champion, qui pour une fois est à l'heure.
 
Je souris alors que la porte des vestiaires s'ouvre et laisse passer plusieurs joueurs. Je suis vraiment à la traîne, ce matin.
 
—  Ça n'arrivera plus.
 
—  Très bien. Dépêche-toi, ils sont tous prêts.
 
J'entre à mon tour dans le vestiaire qui se vide, mon regard se porte directement vers le fond, Carlos. Il est là, la tête penchée, le front posé sur ses mains, il a l'air à cran. Mon cœur fait quelques embardées en le voyant. Quinze jours m'ont paru une éternité.
 
—  Lando ! Il était temps que t'arrives !
 
Je salue Fernando et Sebastian qui sortent à leur tour et pose mes affaires à ma place. Le vestiaire est maintenant vide à l'exception de Carlos et moi. Il s'est redressé, le brun de ses yeux est braqué sur moi, je ne peux m'empêcher de sourire en le voyant. Il déclenche des sensations inédites en moi comme cette euphorie et cette sensation de bien-être juste parce qu'il me regarde.
 
—  Salut, dit-il en se levant. Je croyais que tu ne viendrais pas.
 
—  L'avion, il a été retardé à cause de la tempête de neige, je viens d'atterrir.
 
Carlos se dirige vers la porte, je le regarde avancer, totalement hypnotisé par son corps.
 
—  On se rejoint sur le terrain.
 
Je me lève à mon tour avant qu'il n'ouvre la porte et plaque son corps contre le mur avant que ma bouche ne rencontre la sienne enfin. Quinze jours, j'ai pensé à ça pendant quinze jours.

Ses lèvres, son corps, son odeur et ça, ses gémissements quand il essaye de dire mon nom. Carlos me presse contre lui, sa bouche s'ouvre sur la mienne et sa langue me dévaste. Nom de dieu ! J'ai envie de lui, de sentir son corps, de le toucher et de l'avoir.
 
—  Lando...
 
—  J'ai envie de toi.
 
Il me repousse. Je sais que lui aussi en a envie et je ne vais pas tenir pendant l'entraînement si je n'éteins pas ce désir maintenant.
 
—  Lando, on est déjà en retard.
 
— Justement, dis-je en embrassant son cou, on n'est plus à quelques minutes près.
 
Carlos presse son bas ventre contre le mien tout aussi dur. Bordel, s'il me restait une dose de lucidité, elle vient de s'envoler sur sa bouche. Mes mains partent sous le maillot de mon capitaine avant de lui retirer et que mes yeux se posent sur son corps.

Sa peau douce, ce tatouage qui me rend dingue et ses muscles qui filent sous mes doigts. Il est magnifique. Ma bouche parcourt ce corps, ma langue lèche chaque centimètre de sa peau, Carlos me redresse et je vois le feu dans ses yeux qui me fait sourire, il est dans le même état d'excitation que moi.

Mon amant fait tomber mon blouson avant d'enlever chaque couche de vêtements qui le séparent de ma peau comme un affamé en manque.

Je l'aide et rapidement, je me retrouve torse nu avec les mains de Carlos sur moi qui finissent de me rendre fou. Je baisse son short et caresse sa queue dure, Carlos relève la tête en gémissant et j'embrasse son cou.
 
—  Depuis quinze jours que je ne pense qu'à ça, à te voir jouir.
 
Ma main s'active sur son sexe. Carlos gémit de plus belle tout en défaisant la ceinture de mon jean avant de me libérer complètement de ma prison.
 
—  Carlos...
 
Je l'empresse de me prendre dans sa main, il se contente de me frôler et de me faire perdre la tête. Il ne fait rien et je me presse contre lui afin de prendre nos deux queues dans ma main et de nous caresser ensemble. Carlos gémit, sa bouche fond sur la mienne et j'accélère mes caresses, le sentir contre moi dur, excité, ne vas pas me faire tenir longtemps.
 
—  Lando, je vais...
 
Je n'attends que ça.
 
—  Regarde-moi, Carlos.
 
Ses yeux s'ouvrent sur les miens alors qu'il jouit dans ma main. Mon dieu, c'est moi qui lui fait ça, qui lui fait totalement perdre ses moyens et qui l'excite à ce point. Ses yeux se voilent de plaisir et je jouis à mon tour en pressant fort nos deux sexes l'un contre l'autre.

The Hidden Face [Carlando]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant