Chapitre 10

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Le lendemain, je suis toujours sous l'effet des mots de Lorenzo.  Je passe de patient en patient, en pensant à lui. Il me fait de l'effet, c'est incontestable. Un peu trop d'effet, pour le peu qu'il m'ait dit .

C'est son tour, il entre dans la pièce, en me regardant avec désir. Je ne réfléchis pas une seconde, je m'approche de lui et l'embrasse. Il sourit.
Il m'embrasse avec passion. Je perds toute contenance. Je lui enlève son t-shirt et touche son torse ferme. Il m'enlève ma blouse, je suis en soutien-gorge.
Il l'enlève, il touche mes seins. Il me porte et me pose sur mon bureau. Il m'allonge le haut du corps. Il me caresse de ma poitrine jusqu'à mon intimité. Je me mords la lèvre. Il se jette sur mes seins, il les lèche, je gémis. Sa main descend jusqu'à mon intimité, il titille ma zone de plaisir de plus en plus vite, je gémis.  Il entre un doigt en moi, il fait des va-et-vient, de plus en plus vite. Il introduit deux doigts, il effectue des mouvements de plus en plus rapidement, j'explose  d'un premier orgasme. Il continue les mouvements avec ses doigts,  deux autres orgasmes suivent.

— Putain!

Je crie de jouissance, mon corps se relâche.

Il se jette sur mes lèvres, le baiser est endiablé. Je lui enlève le pantalon et je me baisse au niveau de son anatomie. Il est excité. Il me saisit par les cheveux et approche son sexe de ma bouche.
Je fais des mouvements de va-et-vient avec ma langue. Mes va-et-vient sont de plus en plus rapides. Je l'entends gémir. Il sort son sexe de ma bouche et éjacule sur mes seins. Il remonte son boxer et son pantalon, avec un sourire satisfait. Je ramasse ma blouse et l'enfile. Il quitte la pièce comme si de rien était.

Je m'affale sur la chaise, encore sous l'effet de l'excitation. Je mets une vingtaine de minutes à me remettre de ce moment coquin avec un chef de la mafia.

La journée se finit. Je rentre, et file à la douche. J'y reste de longues minutes. Je sors en pyjama, Betty est avec Stéfano, elle dort chez lui. Je pense à Lorenzo et à l'effet de ses mains sur mon corps.

Mon téléphone sonne.

— Allo princesse Faith.
Il prononce toujours le « princesse » à l'italienne.

— Lorenzo.
— Tu m'as fait une sacrée pipe!
Je ris.

— Tu es plutôt doué avec tes mains.
Il rit.

— Attends de voir le reste.
— Parce que tu me réserves d'autres choses?
— C'est toi qui m'a sauté dessus comme une affamée.
— Pardon? Ton regard en disait plus long que toutes nos conversations.
Il rit de plus belle.

— Dans deux jours, princesse Faith, tu auras une vraie démonstration de mes talents.
— Et les chevilles ça va?
— Tu voudras que je te secoue dès que tu croises mes yeux.
Je ris.

— Tu es bien sûr de toi Lorenzo.
— Oui. Comme tu vis dans un monde féerique. On va rester dans le soft.
— Le soft?
— Comment était le reste de ta journée carina?
— Carina?
— Ma jolie en Italien. Tu pars vivre en Italie, et tu ne prends aucun cours?
— J'attends d'y être.
Il rit.

— Tu te moques bello?
— Ah un mot que tu connais bella.

Je souris et hoche la tête. Il finit par raccroché son bras droit l'appelle à ce moment. Je repense à cette conversation et je souris.
Le soir dans la nuit, je suis réveillée par un cri dans mon immeuble. J'enfile mon sweat et j'ouvre ma porte. Ma voisine appelle à l'aide, son petit copain l'utilise comme défouloir. J'appelle la police, et je fonce frapper à sa porte. Je frappe, je l'entends pleurer et le supplier d'arrêter.

— La police arrive. Ouvrez la porte!
Il ne réagit pas.
— Ouvrez cette porte!

Il l'ouvre et se jette sur moi. Il me donne plusieurs  coups de poing, je finis contre le mur. Je suis sonnée. Et il s'enfuit vers la sortie d'immeuble . Je me relève, je saigne, je me traîne vers la voisine. Ce que je vois me choque, elle est défigurée. Il l'a poignardé, j'appuie sur la blessure, pour éviter une hémorragie. Je prends mon téléphone et appelle le 911. Je reste en ligne avec le régulateur. Cinq minutes plus tard, l'ambulance arrive et ils effectuent les premiers soins. La police écoute ma déposition.

Je retourne à l'appartement , chamboulée par le déroulé de la fin de soirée. Je nettoie mon nez, il n'est pas cassé, j'ai un gros hématome. La pommette commence à être violacée.

Prison HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant