Prison Heart

Chapitre 41

Coucou
Une rencontre inattendue.
♥️♥️♥️
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Deux jours plus tard, je reprends le travail.
Ma blessure est guérie, je ne suis plus gênée par les sutures, mais il ne m'a pas pour autant touché.
J'ai l'impression qu'il évite toute intimité avec moi. Je suis en pleine remise en question, je ne lui suffis peut-être pas, il a trouvé mieux.
Je ne l'ai pas croisé au petit déjeuner, deux de ses hommes me déposent à l'hôpital, ils sont affiliés à ma surveillance.
Je repense à la conversation de la veille, il m'a expliqué que mon père allait tout faire pour me récupérer, je suis angoissée à l'idée de le croiser.
A réfléchir,  je préfère être avec Lorenzo qu'être entre les mains d'un père qui a tué froidement son ex-compagne.

Le reste de la journée, je fais mes consultations. C'est autour d'un homme qui se plaint de douleur à la poitrine.  Je lui fais un bilan sanguin, une échographie cardiaque et un électrocardiogramme, tout est revenu normal.
Cet homme est inquiétant, il me regarde avec insistance. Je garde mon sang-froid, pour ne pas lui donner de faux espoirs.La consultation se finit, il se lève en se dirigeant vers la porte du box.

— Merci Valentina.

Je me retourne et pose les yeux sur lui, en le détaillant cette fois-ci. Il est grand, cheveux grisonnants, j'ai ses yeux. Ça ne peut être que  Salvatore Nostra, mon père biologique. Personne n'est au courant de ma réelle identité.
Il quitte le box sans se retourner, je tremble, j'appelle Lorenzo, paniquée.
Il ne comprend pas un mot de ce que je raconte, il me dit de m'enfermer et d'attendre qu'il soit là.
Je rejoins mon bureau et m'enferme à clé. Une demi-heure plus tard, il frappe à la porte du bureau. Il me prend dans ses bras, je me détends instantanément.

— Dis-moi Valentina!
— Il était là.
— Qui?
— Salvatore.
— Merde! Tu pars avec moi!
— Et mon travail.
— Tu ne pourras plus travailler,  si tu ne me suis pas de suite!

Je le suis docilement, il en va de ma sécurité. Avant de m'en aller, je préviens l'hôpital qui m'accorde quelques jours de repos.
On roule vers l'aéroport, je le regarde avec incompréhension, on ne rentre pas à la villa.
On monte dans son avion.

— Où va-t-on?
— En lune de miel.
— Quoi?
— Je t'ai dit que je voulais prendre mon pied en lune de miel.
— Je viens de voir mon père qui a tué ma mère. Et toi, tu veux t'envoyer en l'air?
— Oui, c'est bien ça amore.

Je suis retournée par le ridicule de la situation, j'essaye comme je peux de me reprendre, mais la situation est cocasse.
L'avion décolle, je me lève pour aller au wc, une envie pressante. Lorenzo me suit du regard, il se lève et me suit. Je referme la porte, il bloque la porte avec son pied, il entre avec moi.

— Tu veux aussi me regarder faire pipi?
Il rit.

— J'avais de meilleurs projets.

Il me soulève, me pose sur le lavabo et m'embrasse avec empressement.
Il déboutonne mon jeans, je fais de même avec le sien. Je le tire vers moi et lui pince ses fesses musclées, il gémit contre ma bouche. On saute les préliminaires, il entre en moi brusquement, il étouffe mon cri de surprise en m'embrassant. Il écarte les deux cuisses au maximum et les bloque de chaque côté. Il donne des coups de reins puissants et rapides, mon bas ventre se contracte, je lâche un premier orgasme.
Il fait de légers mouvements puis ses va-et-vient reprennent en puissance, on s'embrasse . Je lui tire les cheveux, il gémit de douleur. Il accélère, sa respiration est saccadée, il jouit mais il continue ses coups de rein. Je suis envahie par des spasmes qui me coupent la respiration.

Il se retire, se rhabille et sort en souriant.
Je vide ma vessie, je me nettoie et rejoins mon siège à mon tour. Son équipage nous regarde avec des sourires très gênants.

— Ça présage une lune de miel à la hauteur de ce que j'attendais.
— Je ne te comprends pas!
Il rit.

— On va se détendre amore. Relâcher la pression comme dans ces toilettes.
— Et mon père?
— Il attendra qu'on finisse de se détendre.

Je fais les gros yeux, il sourit.