Chapitre 22

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Coucou
Je publie deux chapitres.
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(🚫Ce chapitre contient une scène de viol)

♥️♥️♥️
( précision ces coeurs c'est ma signature, rien avoir avec la scène de viol... Merci)

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Les mariés ouvrent le bal, Lorenzo danse avec Giulia. Je me sers au buffet, les entrées sont délicieuses. Un homme s'approche de moi, il semble avoir la trentaine. Il est brun, grand, élégant.

— Puis-je vous inviter à danser?
— Vous êtes?
— Antonio le frère de Giulia.

Je comprends qu'elle essaye de me caser avec son frère. Elle ne veut pas que je tourne autour de Lorenzo. Je souris.

— Oui pourquoi pas.

Je rejoins la piste, Lorenzo est dans tous ses états.
Cet Antonio s'octroie beaucoup de libertés, une de ses mains est sur ma fesse. Je lui relève le bras et la place à la taille. Il remet sa main et me pince les fesses, je lui assène une claque.
Lorenzo lâche Giulia, sort son arme et la pose sur la tête de Antonio. Je suis horrifiée de la tournure de la situation. Giulia accourt vers Lorenzo et s'excuse de la maladresse de son frère. La réception est en suspens, tout le monde suit le déroulé. Les hommes de Lorenzo font sortir Antonio, Giulia les suit. Je m'approche de Lorenzo.

— Pourquoi as-tu fait ça? J'ai géré la situation.
— En te laissant peloter par le premier venu, c'est gérer la situation?
— Comment oses-tu?

Je le plante et retourne auprès de la table des demoiselles d'honneur. La soirée se finit plus agréablement qu'elle n'a commencé. Lorenzo discute avec Stéfano, ses yeux posés sur moi.

Il va sûrement repartir en Californie. J'ai un petit pincement au cœur à cette idée. Mais je me reprends assez vite, quand je pense à son comportement.

Je rentre chez moi me reposer. Le mariage a été célébré, je vais pouvoir passer à autre chose.
Ma sœur accouche dans moins de trois mois. Elle prépare une babyshower, je ne vais pas me reposer.

Les jours suivants , le travail à l'hôpital occupe mes journées. Lorenzo est reparti en Californie, je ne sais pas quand il reviendra. Je commence à ressentir un manque, je me fais peur. Je m'attache à lui, à un mafieux.

Quelques jours plus tard, je me rends à la babyshower. Ma soeur a privatisé un restaurant étoilé, le repas est excellent. Je me rends aux toilettes. En sortant, quelqu'un m'attrape par l'arrière, je perds connaissance. Quand je me lève, je suis dans un état vaseux.
Je regarde tout autour de moi, la pièce est insalubre, je suis attachée dans une pièce sombre, sur un matelas. Mes pieds se posent sur un sol froid et humide. Je suis effrayée, j'essaye de rationaliser ma situation, de m'accrocher à ce que je peux. Puis je me résigne, je reste de longues heures à attendre dans le noir le début de mon calvaire. J'imagine ce qui m'attend, je suis plongée dans un milieu sinistre. La porte s'ouvre. Un homme cagoulé entre, je commence à trembler. Mais je me ressaisis, je tente de rester forte, il ne doit pas voir ma peur, il va s'en nourrir.

— Bonjour beauté. On va s'amuser ma jolie.

Je l'ignore, je tourne ma tête pour ne pas lui accorder de l'importance. Il s'approche du matelas, il m'allonge et m'écarte les cuisses. Je les referme. Il les écarte brutalement, je crie à cause de la douleur. Il défait son pantalon, je devine assez vite la suite. J'étouffe des larmes. Il baisse ma culotte et me pénètre violemment.
Je crie de douleur. Il effectue des mouvements qui me déchirent de l'intérieur. Je le supplie d'arrêter, il me donne un coup de poing, je ne réagis plus. Je suis dépossédée de mon corps, je me déconnecte de cette réalité, de l'horreur de la situation. Il jouit et me laisse sur le matelas.
Je me recroqueville sur moi-même et pleure. Je sens un liquide qui coule entre mes cuisses, je saigne. Mes yeux se ferment, je veux oublier ce qui vient de se passer.

Les jours suivants, le cauchemar recommence. Il entre, défait son pantalon, et me viole, je ne me débats plus. Je suis une coquille vide, mon esprit s'évade le plus loin de cette pièce répugnante. Je suis détruite, je reste allongée, usée.
Trois jours que ce calvaire se poursuit, les coups, les viols, les humiliations. Je n'ai plus de larmes à verser, je me laisse mourir. Je n'avale rien de ce qu'on me serre, mes yeux se ferment, je me sens partir.

Quand mes yeux s'ouvrent, je suis dans un lit d'hôpital. J'ai des hallucinations, je referme mes yeux et m'endors. J'ouvre les yeux de nouveau, je suis toujours dans cette chambre d'hôpital, je craque.

— Faith.
C'est la voix de Betty.

— Betty.

Elle se met à mon niveau et me prend dans ses bras, j'évacue ces jours de cauchemars. Je crie, je fais une crise de nerf. Le médecin m'injecte un tranquillisant, je m'endors.

Prison HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant