Prison Heart

Chapitre 11

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Le matin, le réveil est difficile, les douleurs au visage me lancent.
Je me regarde dans une glace, je ne suis pas belle à regarder. Je me porte souffrante toute la journée. Je mets de la pommade, pour atténuer les hématomes.
Je me rends à l'hôpital, où se trouve ma voisine. Elle est réveillée, elle me remercie à plusieurs reprises de lui avoir sauvé la vie. Elle venait de lui annoncer qu'elle souhaitait se séparer de lui. Son petit copain a été retrouvé, il est en garde à vue.

Je rentre à la maison, je prépare le dîner. Betty arrive avec Stefano. Les deux fixent mes blessures au visage. Elle court vers moi, elle est horrifiée.

— Faith, qu'est-ce qui t'est arrivée?
— Longue histoire.
— Dis-moi!
— Emma s'est fait passer à tabac par son petit copain.
— Encore? Et tu es intervenue. Je t'ai dit de ne pas t'emmêler.
— Heureusement, que je m'en suis mêlée. Il l'a poignardé.
Elle étouffe un cri d'horreur.

— Oh mon dieu.
— Elle va bien. Elle s'en est sortie.
— Dieu soit loué.

Je lui raconte le déroulé de la soirée. Stéfano écoute en silence, il ne me pose aucune question. Nous mangeons ensemble. Stéfano rentre chez lui. Je suis en train de me préparer une tisane, quand j'entends mon téléphone sonner, c'est Lorenzo.

— Il a osé poser les mains sur toi princesse. C'est un homme mort.
— Non, non, tu as mal interprété.  Ce n'est pas sur moi qu'il les avait expressément posées. Je suis intervenue.
— Ça ne change rien. La finalité, c'est qu'il t'a défiguré.

Il raccroche, je le rappelle, mais il ne décroche pas. Je fais les cent pas dans ma chambre, je pleure. Je ne veux pas être la cause de la mort de quelqu'un, même si ce quelqu'un mérite une leçon. Je ferme à peine l'œil de la nuit.  Je redoute le pire avec un chef d'une mafia.

J'arrive à l'unité de soins, je vois plusieurs patients qui fixent mes blessures. J'essaye de faire comme si de rien était. C'est au tour de Lorenzo. Quand il entre, je baisse la tête, je ne veux pas qu'il me voit comme ça. Il s'approche de moi.

— Princesse. Regarde-moi!
— Non.

Il continue de s'approcher et me relève la tête avec sa main. On se fixe. Il regarde et caresse mes blessures.

— Il t'a défiguré l'ordure. Dans quelques heures, il sera dans une tombe.
— Ne dis pas ça! Je ne veux pas être la cause de la mort d'un homme.
— Tais-toi! Il ne s'agit plus de toi, mais de moi.

Il m'embrasse délicatement, je me rapproche de son corps. J'ai besoin de son contact qui m'électrise. Le baiser s'enflamme, il m'enroule mes jambes autour de sa taille. On rejoint la réserve. Son baiser est empressé, j'ai l'impression de manquer d'air.
La réserve est sombre, je ne vois pas son visage, seule sa respiration comble le silence. Il me tire vers lui, il est assis sur un rebord. Il m'enlève ma blouse et mes vêtements. Je suis nue, lui a gardé ses vêtements. Il me fait m'asseoir sur lui. Je l'embrasse avec empressement.

— Doucement carina.
Je souris.

J'entends baisser son pantalon. Je me repositionne au-dessus de lui. Il me tient par la taille et entre moi avec douceur. Je me sens remplie par son membre.
Il fait de légers mouvements, tout en me caressant les seins. Je sens une chaleur dans mon bas ventre qui amplifie en même temps que ses mouvements.  Il positionne ses mains sur ma taille et augmente la cadence. Je gémis. Il m'embrasse et titille ma langue avec la sienne.
J'accompagne ses va-et-vient. Il augmente la cadence, je gémis plus fort. Il m'allonge le haut du corps, maintient ma taille et me pénètre brusquement et rapidement. Je suis prise de plusieurs orgasmes . Il augmente ses coups, je suis envahie par des spasmes de plaisirs. Il jouit et me relève pour m'embrasser. Je pose mes mains sur son buste, j'arrête de l'embrasser , son cœur bat trop vite. Il sent mon trouble.

— Mio tesoro un problème?
— Ton cœur bat trop vite.
Il rit.

— Tu ne vas pas m'ausculter juste après avoir pris ton pied?
— Si. Je veux être sûr.

Il rit. On se rhabille, il est toujours aussi essoufflé.
Je prends mon stéthoscope.

— On ne me l'a jamais faite celle-la, m'ausculter après avoir baiser.

Son cœur reprend un rythme régulier, j'entends son léger souffle au cœur. Je vérifie sa tension, elle est dans la norme. Il m'embrasse et retourne en cellule.