Chapitre 27

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La suite.
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La pièce est très faiblement éclairée, je distingue à peine les traits de son visage. J'essaye de m'accommoder à la faible luminosité, il y a un lit . Je devine assez vite ce qu'on fait ici. Il a raison, la Faith d'aujourd'hui, n'assumerai pas.
Il se place derrière moi, il m'embrasse le cou jusqu'à l' épaule. J'essaye d'occulter les images de ma captivité.
Les premières minutes j'y arrive assez aisément.
Il me retourne et pose ses lèvres sur les miennes. Je me laisse emporter par son baiser, je déboutonne sa chemise,  elle finit au sol.
Je touche son corps, toujours aussi bien sculpté. J'observe chacun de ses tatouages, mais il ne me laisse pas le temps, il me pousse jusqu'au lit. Il retire ma blouse et ma jupe. Je commence à avoir la respiration saccadée, il s'arrête.

— Tu assumes toujours?
— À 80%.
Il sourit.

— Je continue.

Il se jette sur mes seins et me bascule sur le lit. Il déboutonne son pantalon et le retire et se positionne au-dessus de moi. J'ai des flashs, je suis prise de tremblement.

— À combien de pourcent?
— 70%.

Il m'embrasse la poitrine, je sens mon bas ventre se contracter. Je suis envahie de flashs, je n'y arriverai pas.

— Pense à moi mi amor.

Je hoche la tête, il m'embrasse avec passion. Je réponds à son baiser , il m'écarte délicatement les cuisses qui sont très contractées.

— Je vais te faire mal si tu ne te détends pas cara.
— D'accord.

Je fais le vide, j'essaye de me reconnecter à lui.
Il enlève mon sous-vêtement, mon corps se raidit de plus belle. Impossible de me laisser aller.

— Tu assumes toujours?
— Non.

Il s'arrête et me prend dans ses bras, je craque et fond en larmes.

— Ne m'insulte plus amore. La prochaine fois, je serai moins docile.

Il me caresse la cuisse, je pose ma tête contre son buste, j'entends son cœur battre et finit par m'endormir.
Au réveil, je suis seule dans cette pièce, je me rhabille et je vais rejoindre ma chambre. Je me douche , j'avale rapidement le petit déjeuner et je file à l'hôpital. Je n'ai pas croisé Lorenzo.

La journée aux urgences est toujours aussi un marathon. Je commence à peine à me dépatouiller en Italien. Je suis en pleine consultation, mon téléphone sonne, c'est Stéfano.

— Allo Faith.
— Oui.
— Nous sommes à la maternité. Le travail s'est déclenché ce matin.
Je commence à paniquer.

— D'accord, je finis ma journée et je te rejoins. Tu as prévenu mes parents?
— Oui, c'est fait. Ciao.

Les deux heures qui suivent sont une torture, j'essaye de finir le plus vite possible et aimerais rejoindre Betty. Je me concentre tant bien que mal, je n'ai pas le droit à l'erreur avec mes patients, je file à la maternité. Mes parents sont dans la salle d'attente, je les rejoins, ils sont anxieux. Ça doit leur rappeler des souvenirs.
Cinq heures plus tard, rien, le travail progresse difficilement . J'ai été voir Betty, le col était ouvert à huit. Lorenzo nous a rejoint.

— Le bébé ne s'est pas décidé à pointer le petit doigt?
Je souris.

— Non. Il a peut-être compris dans quoi il mettait les pieds.

Il secoue la tête et me tire vers l'extérieur sous le regard inquiet de mon père.

Prison HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant