Chapitre 30

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Coucou
Je publie deux chapitres.
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♥️♥️♥️
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J'ai dormi quelques heures, je revois l'exécution de cet homme, je mange à peine.
L'homme de main m'emmène m'entraîner, je ne peux pas y déroger. Je fais quelques progrès, je réussis à toucher la cible, mais ce sont des zones non létales.
Le soir en regagnant ma chambre , je trouve une robe posée sur le lit, je me change.  Il m'attend dans la voiture cette fois, je monte avec appréhension après la soirée de la veille.

— Magnifique carina.
— C'est quoi tout ça?
— Il faut que tu vois quel homme je suis.
— Je le sais, je l'ai vu hier soir.
— Tu es loin du compte.

J'affiche un regard horrifié.
Cette fois-ci, nous sommes dans une maison, des hommes sont assis, des call-girls s'affairent à leur faire du bien, j'en ai la nausée.  Je le suis docilement vers un groupe d'hommes qui fument le cigare, il m'assoit sur ses genoux.
Je le regarde avec incompréhension, je ne reconnais pas le Lorenzo des derniers mois. Il me presse la cuisse. Il me murmure à l'oreille de l'embrasser, je m'exécute sans savoir pourquoi. Je comprends un mot sur cinq.

— J'ai envie de toi.

Il me lève et me traîne vers une pièce et me murmure à l'oreille.

— On est filmé, fait semblant d'avoir mal.

Il plaque mes mains avec sa main droite et soulève ma robe. Il défait sa braguette et me pénètre violemment. Je ne peux pas faire semblant, j'ai mal.

— Je suis désolé amore.

Ses mouvements sont douloureux, il finit par s'arrêter, il n'a pas éjaculé, il fait semblant. On sort de là, je suis tremblante.
Il me fait asseoir sur ses genoux, les hommes continuent comme si de rien n'était.
Au bout d'une heure, les campagnes changent de capo, je reste sur ses genoux. Il a fait semblant de coucher avec moi pour marquer son territoire, je suis presque soulagée. Il m'abandonne quelques minutes, une des femmes se dirige vers moi.

— Tu en as de la veine. D'habitude Lorenzo partage ses putains.

Je me décompose, mais je ne lui réponds pas.
On quitte ce cauchemar, je me réfugie dans la voiture. Je m'effondre complètement, je suis anéantie.

— Tu veux toujours du vrai Lorenzo?
— Non, je déteste le peu que j'ai vu.
Il sourit amèrement.

On arrive chez lui, il fonce dans son bureau et claque la porte. Il me plante au milieu du salon après cette soirée traumatisante.
Je le suis, il est au téléphone, il parle en Italien.

— Je veux les informations pour la fin de semaine.

Il raccroche et me fixe avec dureté.

— Tu sais qui m'a agressé?
— Peut-être.
— Tu ne veux pas en parler.
— Je veux en être sûr. On repart dans deux semaines.

Je sors du bureau et me dirige vers ma chambre, je me glisse dans mon lit encore tremblante. Ce milieu n'est pas fait pour moi, il faut avoir le cœur bien accroché. J'ai une pensée pour ma soeur et mon neveu, Il faut que je sorte Betty et son fils de là.

Prison HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant