Chapitre 19

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Coucou
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On atterrit à l'étage, devant une grande porte, ce que je devine être sa chambre. Elle est spacieuse.
J'entre, il se positionne derrière moi, il m'embrasse le cou. Je suis envahie de milliers de frissons. Il m'abaisse les bretelles de mon haut de pyjama et continue ses baisers jusqu'aux épaules, ma respiration s'accélère.

— C'est la dernière fois que tu fais référence à ma maladie.

Je me retourne pour lui faire face. Il me dirige au lit.

— On va dormir. Demain tu travailles.
— Quoi? Et ce que tu as commencé?
— Tu n'as pas été sage au restaurant. Je te permets seulement de dormir avec moi.

Je suis vexée. Il rit. Je rejoins son lit, je n'ai pas à me changer, je suis déjà en pyjama. Il rentre dans la salle de bain, il ressort avec un t-shirt et un caleçon.

— Tu devrais calmer tes ardeurs carina.
— Pardon? Et toi, tu prends tes rêves pour des réalités.
— Je t'excuse.

Je lui jette un coussin. Il ricane et me rejoint au lit. Il me tire vers lui et m'embrasse.

— Je vais te mener à ta perte cara.

Je hoche la tête. Je finis par m'endormir. Au matin, sa place est froide, je me lève. Il m'a laissé un mot, il m'attend pour le petit déjeuner.Il a fait livrer des vêtements, je me prépare et le rejoins.
Je me perds dans cette demeure gigantesque, une des domestiques me mène  jusqu'à la salle à manger. Une grande table est dressée, il n'est pas là. J'attends une dizaine de minutes, il finit par faire son apparition.

— Bien dormi amore?
— Assez.

Il sourit. On me sert un café et une assiette bien garnis . Je mange sous son regard plein de désir. Je l'ignore et je me restaure.

— Ce soir, nous sortons.
— Nous?
— Oui, je t'emmène à Naples. Dans un fabuleux restaurant.
— En quel honneur?
— Pour te faire découvrir l'Italie.
— Ah et bien non. J'ai déjà quelque chose de prévu.
— Qu'est-ce que tu as de prévu?
— Je dîne avec Alessandro.
— Mon homme de main?

Il change de tête, puis il rit. Je ne fais pas attention à lui et je continue de manger. Quand je finis, je me lève pour partir travailler.

— Annule ton dîner. Il ne viendra pas.
— Tu vas l'empêcher?
— Tu veux sa tête dans ton assiette.

J'ai des hauts le cœur. Il est sincère, il va le faire.

— J'annule, mais je ne viendrai pas.

Je rejoins la sortie. C'est un mafieux avant tout. Qu'est-ce que j'espérais de lui?

J'effectue ma journée de travail sous une atmosphère très anxiogène. Je me sens épiée. J'ai eu cette drôle de sensation toute la journée. Je ne sais pas si ce sont les hommes de Lorenzo. Je décide de l'appeler, mais je n'ai pas son numéro. Je contacte Stéfano. Stéfano change de comportement, il me dit de rester à l'hôpital, quelqu'un va venir me chercher. Je ne comprends plus rien, je pensais que c'étaient les hommes de Lorenzo.

Je reste dans mon bureau, Stéfano m'a demandé de verrouiller la porte. L'anxiété monte d'un cran.
Trente minutes plus tard, Alessandro me récupère et me conduit chez Lorenzo. Je lui ai demandé de me déposer chez moi mais en vain . Il refuse de me dire pourquoi. Je descends de la voiture. Je soupçonne Lorenzo de faire ça, car j'ai refusé son invitation. On me ramène en terrasse, une table est dressée pour deux.

— Comme tu as refusé mon invitation à Naples. Naples vient à toi.

Une femme d'une soixantaine d'années nous pose des plats sur la table. J'attends qu'elle s'éclipse pour me concentrer sur Lorenzo, qui me fixe avec malice.  Je suis en colère.

Prison HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant