Chapitre 32

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Coucou
La suite.
N'hésitez pas à me donner votre avis.
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♥️♥️♥️
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Trois jours plus tard, il me demande de préparer ma valise, nous repartons à Rome.
Le départ est prématuré, je n'ai pas réussi à obtenir plus d'explication de sa part. Un de ses hommes me conduit à son bureau, à sa demande.
J'entre dans la pièce, il ne laisse rien paraître.

— Je vais devoir te laisser  deux ou trois jours sous la surveillance de mes hommes, d'accord?
— Où est-ce que tu vas?
— Je ne peux rien te dire.

Je ressors de son bureau complètement perdue, je prépare mes affaires, et j'attends qu'on vienne me chercher pour prendre notre vol.
Nous prenons notre avion, il n'a pas été d'une grande compagnie, il était happé par ses pensées. Je suis restée dans mon coin, impatiente de retrouver ma famille.

On arrive à Rome, il me dépose chez lui à la hâte.
Stéfano le rejoint, il prend quelques minutes pour me saluer et donner des nouvelles de ma soeur et mon neveu, puis ils partent s'isoler.

En me dirigeant vers ma chambre, je tombe sur Alessandro, je demande à lui parler. Il semble hésiter mais finit par accepter. On s'isole dans le jardin.

— Comment il m'a retrouvé?
— Demande au capo.
— Tu penses que je n'ai pas essayé. Allez s'il te plait, je veux savoir ce qui se passe.
— Il a passé cinq jours à chercher des informations et à tuer toutes les sources qui refusaient de lui révéler où tu étais.
— Oh mon dieu.
— Tu dois beaucoup compter pour lui. Il a mis à dos plusieurs de ses associées en affaires pour te retrouver. Ils veulent ta tête.
— Pourquoi?
— Quelqu'un te veut morte. Je ne t'ai rien dit ok? Je risque ma tête avec ses conneries.

Je tourne en rond dans la chambre et je pense au frère de Giulia. J'appelle Antonio, je l'invite à aller boire un verre, il semble euphorique à l'idée de me revoir.
J'arrive au bar avec les deux hommes qui sont attitrés à la surveillance, je ne peux pas faire un pas sans eux. Il est déjà là, assis à une table.
Avant de le rejoindre, je me dirige au bar et je commande des vodkas. Je demande au barman de remplacer mes verres par de l'eau, je lui donne trois cents euros, il accepte.
La soirée s'enchaîne, il boit ses verres de vodka sans interruption, il est bien éméché et commence à me faire des propositions sexuelles. Je fais semblant d'être réceptive.

— Dire qu'il a jeté Giulia pour toi.
— Comment ça?
— Il a rompu avec ma chère sœur, il y a un mois.
— Pourquoi?
— Si je le savais, je te l'aurais dit.
— Est-ce que tu sais qui m'a kidnappée?
Il rit.

— Alors c'est là que c'est drôle.
— Dis-moi pour que nous rions ensemble.
— Giulia a eu l'idée de se débarrasser de toi.
Il rit.

— Mais la situation lui a échappé.

Des coups de feu surgissent dans le bar, c'est le chaos . Tout le monde essaye de fuir, c'est la panique. Les tirs ne s'arrêtent pas, je reçois des giclers de sang et de cervelles, Antonio est mort, il a été exécuté. Je réalise l'horreur de la situation et je crie, impossible de m'arrêter. Les hommes de Lorenzo m'exfiltrent, mes cris ne s'arrêtent pas. Il a été tué au moment où il voulait me révéler des informations importantes.

Il me dépose à la maison, je me traîne jusqu'à la chambre, je claque la porte et j'arrache mes vêtements ensanglantés. Je tremble, la scène est gravée dans ma tête.
Je suis toute nue, assise en plein milieu de la pièce, la porte s'ouvre sur Lorenzo. Il me porte jusqu'à la douche, me lave pour enlever toute trace de sang et matière grise. Il m'entoure d'une serviette mon corps et me porte jusqu'au lit.

— Amore. Je ne peux pas te laisser quelques heures sans que tu ne fasse des merdes.
— C'est toi qui l'as fait tué!
Il rit.

— Je suis capable de beaucoup de choses, mais sûrement pas ça.
Il me cache sa rupture avec sa merveilleuse fiancée.

— Alors qui l'a exécuté?
Il se tait.

— Dors princesse! Demain est un autre jour.

Je m'endors dans les bras d'un monstre.

Prison HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant