Chapitre 39

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Coucou
La suite de Lorenzo et Valentina.
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♥️♥️♥️
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Je me réveille tard dans la nuit, je suis seule dans le lit. Je me relève avec difficulté, ma blessure est douloureuse.
Je descends difficilement les escaliers, les points de suture tirent. Je ne suis pas une bonne patiente, je donne des conseils aux patients que je n'applique pas.
Un des hommes qui montent la garde me voit en difficulté, il me propose de m'aider. Il me porte jusqu'au bureau. Lorenzo ouvre la porte et pose ses yeux sur le garde et moi dans ses bras, il voit rouge.

— Pose-la! Je suis le seul autorisé à la toucher. Fais passer le message. Un seul doigt sur elle et vous pouvez dire adieu à vos deux mains.

Il déguerpit, il a compris le message visiblement.
Lorenzo me porte jusqu'au sofa, il m'aide à m'installer et me couvre d'un plaid.

— As-tu faim amore?
— Un petit peu.

Il prend son téléphone, il appelle son chef cuisinier qui dormait à entendre sa voix enrouée.

— Dis-moi ce que je dois savoir!
— Tu n'es pas en état.
— Je suis capable de discernement.
Il rit.

— Tu vas me mener à ma perte.
— Alors.

— Ton père biologique est à la tête d'une des plus grandes mafias italiennes. C'est mon ennemi. Ta mère était sans te vexer, sa putain. Elle est tombée enceinte de lui, il la voulait morte, mais elle a réussi à fuir aux États-Unis.

— C'est beaucoup d'informations d'un coup.
— Un câlin amore?
— Continue.
— Il l'a retrouvée, mais elle n'avait plus le bébé.
— Elle est vivante?
— Il l'a tué Valentina.

Je suis chamboulée par ses révélations. Ma mère biologique n'est plus de ce monde. Le responsable n'est autre que mon père biologique.

— Pourquoi étais-tu en prison?
— Mes hommes ont découvert que Valentina se faisait appeler Faith. Je me suis arrangé pour me faire enfermer le temps de te retrouver.

Mon vrai prénom dans sa bouche est orgasmique.

— Pourquoi?
— Pour le moment, c'est tout ce que tu dois savoir. Laisse-moi m'occuper du reste.
— Et Giulia?
— Elle travaillait pour ton père.
— Il s'appelle comment?
— Salvatore Nostra.
— D'accord.

Je me rallonge. Il me rejoint sur le sofa et s'allonge à côté de moi.

— Tu as dit vrai avant de t'évanouir?
— Qu'est-ce que j'ai dit?

Il sourit, je réponds à son sourire.

— Rien amore. Ça n'a pas d'importance.
— Embrasse-moi Lorenzo.
— Tout ce que tu veux ma Valentina.

Je le regarde amoureusement. Je ne devrais pas me laisser aller à éprouver ce genre de sentiment, mais mes envies prennent le dessus sur la raison.
Il m'embrasse de longues secondes, le baiser s'intensifie, j'essaye d'en avoir plus, mais il m'arrête.

— Tu n'es pas en état. On monte se coucher.
— Bien.
Il rit.

Deux jours plus tard, je suis en meilleure forme, il me fait sortir. C'est la première sortie en tant que femme de Lorenzo. En rentrant dans la chambre, je découvre qu'il m'a préparé une robe. Je rejoins la salle de bain pour désinfecter mes points et m'habiller. Je termine de me préparer et me maquille. Lorenzo entre dans la chambre.

— Tu es magnifique Valentina.
— Tu adores prononcer mon véritable prénom.
— Il te va comme un gant. Tu es prête ?
— Oui.

On sort de la villa pour rejoindre son véhicule, il se dirige sur les places arrière. Il m'aide à m'installer et s'assoit à mes côtés. Il ne conduit pas, nous sommes déposés devant un grand domaine. Il y a des dizaines de voitures de luxe stationnées. J'entre au bras de Lorenzo, plusieurs femmes me regardent avec insistance. J'avance intimidée par tous ces regards.
Nous arrivons dans une salle de réception, il y a des gros bonnets de la mafia italienne. Lorenzo m'a dit quelques noms. Je repère Stéfano et ce que je vois me donne la nausée. Il est avec une autre femme, elle est collée à lui, ils sont intimes. Lorenzo sent mon regard insistant sur son bras droit.

— C'est sa « putain ».
— Quoi? Il trompe Betty!
— C'est comme ça que ça marche. Une officielle pour la montrer partout et une putain pour le reste.

Prison HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant