Chapitre 53

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Coucou

Le million nous y est ( pour la réf 🤣)
Merci à tous !!!!

♥️♥️♥️

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Trois mois plus tard.

Je suis dans un marché local à Cancun, je fais quelques courses, Enzo est en compagnie de la nounou. Il n'y a plus aucun événement autour de lui. Les choses se sont tassées depuis que j'ai emménagé dans ce coin de paradis. Tout est si calme, si beau, je ne me lasse pas de ce paysage. Je ne regrette pas cette destination. Je ne me retourne plus des dizaines de fois pour être sûr de ne pas être suivi, je n'ai plus cette boule au ventre dès que je mets un pied dehors.
Sur le marché, je prends des photos des locaux et des bijoux artisanaux, je me suis prise de passion pour la photographie quand je ne suis pas au cabinet.
Mon téléphone sonne, Betty.

— Allo.
— Betty ça va? Bien arrivée?
— Oui nickel, sauf que maintenant Alejandro veut absolument qu'on s'installe à côté de sa tata préférée.
Je pouffe de rire.

— Je ne vais pas le contredire.
— On s'appelle très vite. Je t'embrasse.

Je prends la direction de l'appartement, je pose les courses dans la cuisine. J'ouvre la baie vitrée qui donne une vue imprenable sur la plage, j'observe ce décor paradisiaque, c'est si beau. Je prépare mes affaires de plage et celles d'Enzo. La journée est magnifique pour ne pas profiter d'une baignade.
On rejoint à pied la plage, la chaleur est étouffante. Je finis par atteindre ma destination non sans mal. Je loue un parasol et deux transats. Je place Enzo sur l'un et je lui pose ses jouets de plage. Il joue pendant que je l'asperge de crème solaire.

Une fois, la tâche terminée, on rejoint le bord de plage et on entre dans l'eau. Il a peur dans un premier temps, mais il dépasse rapidement ses craintes. Il y est habitué depuis que nous sommes là, nous venons dès qu'on peut.

— Tu ne m'attends pas cara?

Lorenzo a apporté le déjeuner. Je sors de l'eau et me jette sur ses lèvres, il fait la moue, je l'ai mouillé.

— Tu as vu fiston, ta mère ne me respecte pas.
— Au plus au point.

On rejoint nos transats, il se change en tenue de bain et me tend une barquette et une boisson. Je commence à manger sous ses regards déstabilisants. Je pose mes yeux sur la mer, cet air marin m'apaise. Je ne ressens aucun stress, tout est si paisible.

— Ça va mieux au bureau?
Il rit.

— Comme un employeur tyrannique. On ne peut pas me changer.
— Ça ne te manque pas ?
Je baisse les yeux.

Il relève ma tête.

— Pas une seule seconde. J'ai pris la meilleure décision. Je n'ai peut-être plus d'hommes de main, mais j'ai des employés.
— Tu es horrible.
Je hoche la tête.

— Sérieusement chérie, tout se passe bien. Ne t'inquiète pas. J'aurais dû prendre cette décision bien avant.
— D'accord.

On finit de manger, Enzo s'est endormi, je le pose sur mon transat. Il s'allonge sur le sien et sort un livre de Rousseau : Du contrat social.

— Vous aimez la littérature française, cher époux?
— J'aime un médecin aux barrettes féeriques.

Je souris et pose ma tête sur son buste et je ferme les yeux, notre avenir s'annonce comme je l'espérais, loin des armes et du chaos.

Fin

Prison HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant