Chapitre 26

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Coucou
Je publie deux chapitres.
♥️♥️♥️
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Les jours suivants, je l'évite autant que possible.Je demande à prendre mon petit déjeuner dans ma chambre. Je dîne dans la cuisine. J'ai encore l'image de cet homme défiguré par les coups de Lorenzo. Guiseppe m'a appris qu'il est en déplacement pour ses affaires, je ne l'aurais pas à l'éviter.

Je suis à l'hôpital, je suis de garde. La soirée est mouvementée. Puis vers deux heures du matin, les choses se calment, la salle d'attente se vide de plus en plus. Je vais me servir un café au distributeur. Je sens une présence derrière moi. Giuseppe intervient et saisit la personne.
Je me retourne, c'est Antonio, le frère de Giulia.

— Vattene! ( dégage).
— Non, je rends visite à Faith.

Je le regarde interloquée, je n'aime pas ce qu'il dégage, il a un air malsain.

— Tu m'as vu Antonio. Tu peux repartir.
— Je souhaite t'inviter à dîner. Accepte per favore! (S'il te plait).
— Je vais y réfléchir.

Il me tend une carte avec son numéro de téléphone. Je la range dans la poche de ma blouse. Mon téléphone sonne cinq minutes après cette rencontre perturbante, Lorenzo.

— Pronto cara.  ( allô ma chérie).
— Lorenzo, tu n'as personne à torturer?

Il rit.

— Non, pas ce soir. Antonio t'a rendu une petite visite?
— Oui, je vois que tes petits toutous ont fait leur commérage.
— Ils sont payés pour.
— Tu veux quoi?
— Éloigne-toi de lui.
— Je suis assez grande pour décider qui je dois côtoyer.
— Chiudi la boca! ( tu l'as ferme)
— Bien. Ciao.

Je raccroche et retourne m'occuper des patients. Je rejoins ma salle de garde pour dormir quelques heures. Je n'ai été réveillé qu'une fois, le reste de la nuit est calme.

Les jours suivants, Lorenzo n'est toujours pas revenu. Je contacte Antonio, j'ai envie d'en savoir plus sur lui et Giulia. Je dois le rejoindre dans un bar branché de Rome. Je m'installe à sa table, il est un peu trop tactile, je le remets plusieurs fois à sa place. J'apprends qu'ils ont grandi à Rome.

Je lui plais, ses yeux sont sur mon corps. Il me dévore des yeux. Giulia travaille dans une  agence de pub, lui est dans l'immobilier. L'immobilier est une couverture pour ne pas dire mafia.
Il n'est pas seul dans ce bar, je repère plusieurs de ses hommes qui ont leurs yeux braqués sur nous. Il me raccompagne jusqu'à la voiture de Giuseppe. Il essaye de m'embrasser, je le rembarre gentiment.

J'arrive à la villa, mais je n'arrête pas de penser à Antonio. Quelque chose me dérange chez lui, il faut que je le revois, pour déterminer quoi. Je le revois les jours suivants, on dîne ensemble. J'essaye de creuser, mais il ne se laisse pas démonter. Il a réponse à tout, je dois sûrement me tromper. On se sépare, il retente de conclure, mais sans succès.

Quand je franchis la porte de chez Lorenzo, il se tient devant moi, il est en colère.

— Tu as apprécié ta petite sortie?
— Agréable.

Il ressert les jointures de ses mains.

— Vaffanculo! ( va te faire foutre) .
— Stronzo! ( connard).

Il sourit et se rapproche de moi. Il se tourne vers ses hommes.

— Tutti fuori! ( Sortez tous).

Ses hommes quittent le salon sans demander leurs restes. Je ne me démonte pas, je garde contenance.

— On verra si tu vas assumer tes paroles amore!
— Je les assumerai !
— Bien.

Il me ramène à lui et m'embrasse, je ne m'attendais pas à ça. Je suis surprise, ses lèvres restent toujours aussi agréables à embrasser. Il me guide vers une pièce adjacente au salon.

Prison HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant