Chapitre 31

17.5K 974 87
                                    

La suite.
2/2
♥️♥️♥️
———————

Le lendemain, il m'emmène dans une pièce pleine d'armes et me choisit une arme, une petite facile à manier pour une femme.
Fin de matinée, je continue les entraînements de tir.
Le soir, nous sortons dans un club privé, je reconnais quelques têtes, il me fait toujours asseoir sur lui. On se lève, on s'avance vers une salle privée. Quand on entre, une femme est en train de se faire violer. Je me fige, des images de mon agression ressurgissent, je me tourne vers Lorenzo.

— Aide-la !
— La ferme!

Tout le monde me regarde, je craque, je le frappe.
Il me secoue violemment, je perds l'équilibre et finis au sol.  Je le regarde en état de choc, il est sombre, il est dans son rôle de capo.
Un homme de main braque une arme sur cette femme, il tire.  Je craque, c'est plus que je ne peux en supporter, j'ai une crise d'angoisse, il l'a abattu froidement. Il me relève, me traîne jusqu'à la voiture et me fait monter.

— Ne me manque plus de respect, capito?
— Va te faire voir sale monstre.

Il pile, ma tête cogne le tableau de bord par le choc. Il s'arrête, il ouvre la portière et me tire vers un sous-bois. Il me pousse contre un arbre.

— Déshabille-toi!
— Non.

Il m'arrache ma robe, je tremble et me mets à pleurer.

— Obéis-moi putain!
— Je suis pas ton chien.
— Tu es ma chienne !

Je lui assène une claque, il m'arrache les sous-vêtements. Je cache mon corps avec mes mains.

— Obéis-moi!

Je hoche positivement la tête en tremblant, il enlève sa veste et me l'enfile et me porte jusqu'à la voiture. J'ai l'impression d'être tombé dans une autre dimension. Ce Lorenzo me dégoute, j'aurais dû rester en Italie. Je cours vers ma chambre et fonce dans la salle de bain, je lâche l'eau et je tombe au sol en larmes. La porte s'ouvre, il se déshabille et me relève sous la douche.

— Obéis-moi et il ne t'arrivera rien.
— Tu me dégoûtes.
— Tu resteras en vie.
— Je veux retourner en Italie.
— Dans deux semaines.

Il m'embrasse avec tendresse, il ne m'a jamais embrassé de cette façon. Il me plaque contre la paroi de la douche.

— La femme vendait des infos au Fbi. C'est une traître, elle était condamnée.

Il me retourne et positionne mes mains contre la paroi de la douche, il me fait cambrer. Il entre en moi délicatement.

— Reste à ta place.
— Je n'ai pas de place.
— Elle est à mes côtés pour le moment.

Il effectue des mouvements forts et me maintient la taille. Il accélère le mouvement, mon bas ventre se contracte, je gémis. Il lâche ma taille et me tient par les seins, tout en accélérant. Je lâche un orgasme et je perds l'équilibre, il me retient. Il continue, les orgasmes s'enchaînent.
Il pose son front contre le mien, relève la tête et me fixe de ses magnifiques yeux gris. On se lave et on se couche dans mon lit.  On refait deux fois l'amour, il était doux, patient, rien de comparable à nos relations passées.

Prison HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant