Chapitre 40

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Coucou 🥰
La suite.
♥️♥️♥️
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Il me laisse et rejoint ses associés, je reste abasourdie face à sa révélation. Une question me trotte en tête.
Où est la putain de Lorenzo? Étant donné, que je suis visiblement l'officielle qu'il expose partout.
Je commence à chercher du regard une potentielle maîtresse. Je dévisage chaque femme qui entre ou qui déambule dans la pièce. Lorenzo revient vers moi, il me regarde avec un sourire autosuffisant, presque énervant.

— Qu'est-ce que tu as à dévisager les autres femmes?

Je ne dois pas être discrète, mais je garde contenance, je feins l'indifférence.

— Elle n'est pas ici.
Je vois rouge.

— Connard.

Il rit, je tourne les talons et je vais me servir un verre, pour essayer d'oublier cette humiliation. Lorenzo retourne avec les capi(Chefs), il garde un oeil sur moi. Je repère Stéfano qui vient vers moi, je change de direction, il m'attrape le bras, j'essaye de me libérer de sa prise. J'ai encore ses mots dans ma tête, juste avant que je ne sois blessée par Giulia. Une arme est posée sur la tête de Stéfano, Lorenzo le tient en joue. Tout le monde regarde la scène avec étonnement.

— Tu poses encore un doigt sur elle, je t'explose la tête.
— Lorenzo, tu ne vas pas faire ça voyant? On est comme des frères.
— Un doigt Stéfano!

Il regarde la main de Stéfano, qui la retire à la hâte. Il s'en va vexé et quitte la soirée au bras de sa putain.

Je reste dans mon coin à ruminer sur la potentielle maîtresse de Lorenzo, qui n'est visiblement pas là. Il finit par revenir pour m'annoncer que nous rentrons à la maison, je suis soulagée de quitter cette soirée. Je ne sais pas comment gérer cette histoire de tromperie, Betty et son fils méritent mieux qu'un mafieux infidèle. Elle n'est pas ma soeur biologique, mais elle restera toujours ma sœur jumelle, je dois essayer de la sortir de ce mariage dégradant. Le retour se fait en silence, je cogite tout le trajet sur les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir.

On arrive à la villa, je ne l'attends pas, je sors de la voiture et me dirige en direction de la chambre en boudant. Je me change pour aller me coucher, j'enfile une nuisette à la va-vite et rejoins le lit. Il entre dans la salle de bain en souriant, il est exaspérant. Une idée me vient en tête, je me place derrière la porte de la salle de bain.
J'attends qu'il sorte, je lui braque mon arme sur la tempe, il sourit, il n'est pas surpris.

— C'est qui?
— Qui? De quoi tu parles amore?Sois plus explicite.
— Celle avec qui tu couches?
— Ah. Jalouse?

Il me désarme en quelques secondes, je n'ai rien vu venir, il me bloque les mains derrière la tête, sa prise est trop forte.

— C'est une femme digne de moi.
— Connard.

Il m'embrasse, mais je ne réponds pas à son baiser, il s'énerve. Il m'embrasse le cou, il me mordille le téton à travers la nuisette, je gémis. Il soulève ma nuisette et me caresse le ventre, il touche et presse mon intimité, je gémis.

— Elle gémit quand je la touche.

Et il me relâche, je suis hébétée.

— C'est tout? Tu m'allumes et tu me laisses?
— Tu n'es pas en état. Tes sutures vont sauter.
— Tu feras doucement.
— Je ne sais pas faire avec toi.
En souriant.

Je lui jette la première chose qui me vient, un cadre photo de notre mariage.Il l'évite et rit de plus belle. Je rejoins le lit, je lui donne mon dos et tire la couverture vers moi. Je rumine et boude sur le déroulé de la soirée. Il s'allonge dans le lit et me tire vers lui. Je me débats, mais en vain, il passe son bras autour de ma taille, je finis par m'endormir à ses côtés.

Prison HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant