Chapitre 17

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Coucou
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♥️♥️♥️
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— Lorenzo.
— En chair et en os.
Je souris faussement.

— Tu es de retour dans ton pays natal.
— J'ai fait le déplacement.
— C'est bien. Fiancé?
— Stéfano, t'as fait un petit topo de ma situation.
— J'aurais préféré l'apprendre de ta bouche. Mais vu qu'elle servait à faire autre chose pendant nos galipettes. Je te pardonne.
Il rit.

— C'est très aimable.
— Bon amore, je vais te laisser.

Il sourit. Je passe devant lui, il me retient par le bras.

— Je n'en ai pas fini avec toi.

Il me relâche, je ne comprends pas ce qu'il veut. Je rejoins la réception. Sa belle fiancée a toute la famille à ses pieds, elle sait y faire pour charmer son public. Lorenzo a ses yeux sur moi, le charme de sa fiancée est rompu. Je ne le lâche pas du regard. Je rejoins la salle de bain à l'étage. J'ai à peine fermé la porte, qu'il la pousse, je souris.

Il la referme et se jette sur mes lèvres tel un affamé. Je glisse mes mains dans ses cheveux soyeux. Il est tout décoiffé . J'enroule mes pieds autour de sa taille, il me pose sur le lavabo.

— Carina, j'avais envie de te prendre devant tout le monde.
Je ris.

— Rien que ça.
— La ferme.
— Pourtant, l'envie n'est pas partagé.
Il se détache de moi, je souris avec malice.

On entend quelqu'un tambouriner sur la porte, mais il ne semble pas s'en préoccuper. Il paraît supris par ma remarque, combien même il m'avait caché être fiancé. Les coups sur la porte sont de plus en plus fort. Je m'avance pour sortir et libérer les lieux mais il me retient par le bras, je fixe sa main. Il finit par me relâcher, j'ouvre la porte, il me suit. En sortant de la salle de bain, on tombe sur la mère de Stéfano. Elle me regarde avec mépris et regarde Lorenzo avec respect, c'est son capo.

— Lorenzo, on va à chaque fois se faire surprendre dans ce genre de situation?
Il rit jaune.

— On est maudit.

On se sépare, il rejoint Giulia, toute la soirée, on se fixe, je suis comme aimantée par lui.

Je rentre à la maison. Les relations avec Betty sont toujours aussi tendues, on se regarde sans un mot. Autrefois, nous passions nos soirées à discuter, je suis attristée par l'évolution de notre relation.

Ma première semaine de travail se passe sans que je n'ai une minute à moi. Je dois rejoindre Betty pour les essayages de robe de demoiselle d'honneur. Je prie pour qu'elle n'ait pas prévu une horreur en guise de robe pour se venger.
Quand je suis dans la boutique, je retrouve deux cousines, ces deux meilleures amies et Giulia.
Je ne comprends pas sa présence ici. Elle me regarde avec dédain. Je ne l'aime pas. Ma soeur me rejoint.

— Je peux te parler 5 minutes en privé.
— Oui bien sûr.
On s'éloigne du groupe.

— Qu'est-ce qu'elle fait la Giulia?
— Tu la connais ? Elle est charmante.
— Betty, c'est la fiancée du mec que je me tapais en prison.
— Quoi? Tu n'es pas sérieuse. Tu couches avec le patron de Stéfano. Tu comptais me le dire quand?
— On ne sait pas beaucoup parler en ce moment.
— Stéfano a insisté pour qu'elle fasse partie de mes demoiselles d'honneurs.
— Je ne la sens pas.
— Tu ne serais pas un peu jalouse?
— Betty! Est-ce que je me suis déjà trompé sur quelqu'un?
— Non.

On rejoint le reste du groupe pour les essayages.
La robe est rose pastel, c'est très joli. Je rentre chez mes parents. Ce week-end j'emménage dans ma maison, j'ai acheté une petite maison à dix minutes de mon lieu de travail.

Prison HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant