𝑃𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 50

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Bonne Lecture !💞

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Dans la peau d'Imrân

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Je me tiens debout devant le miroir, le poing déchiré et saignant après avoir donné plusieurs coups à ce dernier, complètement hors de moi.

Dans ma main, je tiens une boîte rouge et une lettre que j'ai trouvé cachée dans le tiroir de la salle de bain.

Évidemment, il ne faut pas être un génie pour deviner dans quel état cela m'a mis. J'ai immédiatement senti la colère monter en moi mais lorsque je les ai ouverts et que j'ai trouvé des mots disant :

"Tu es vraiment naïve, tu crois vraiment qu'on allait se voir dans un lieu aussi fréquenté ?"

"Tu me manques..."

"Je reviens bientôt, patiente encore un peu ma princesse..."

Là, j'ai vraiment pété les plombs, je ne savais pas quoi me dire, une seule chose me paraissait logique mais je n'arrive pas à y croire. J'essaie de garder un petit espoir que c'est faux.

Je desserre lentement mes poings, laissant tomber la boîte et la lettre dans l'évier. Puis, je me tourne vers Malika qui se tient devant la porte, complètement abasourdie.

Malika : I-Imrân qu'est-ce que t-tu fais ?

Elle s'est approchée de moi et a attrapé ma main, mais je n'ai pas attendu une seule seconde avant de la repousser.

Moi : Ne me touche pas !

Elle a baissé la tête et des larmes ont tout de suite commencé à couler de ses yeux, ça me déchire le cœur de la voir comme ça mais tant qu'elle ne m'explique pas ce que c'est, je refuse qu'elle me touche.

Moi : Explique moi c'est quoi ça ?

Malika ne dit rien et continue de pleurer en la voyant incapable de m'expliquer, j'ai commencé à craindre le pire.

Moi : Malika, par Allah tant que je reste encore patient dépêche toi de m'expliquer. Tu ne peux pas imaginer à quel point je me retiens !

Malika : J-Je peux tout t'expliquer...

Moi : Bah vas-y dépêche toi alors !

Ses lèvres se serrent, elle ne répond rien et ferme les yeux je sens de plus en plus la colère monter en moi. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je me retiens en la voyant ne rien dire.

Malika : I-Imrân tu saignes d'abord laisse moi te soigner.

Moi : Je m'en fous ! J'en ai rien à foutre de ma main dépêche toi de me dire d'où ça vient ça !

𝑀𝑎𝑙𝑖𝑘𝑎 : 𝑆𝑖 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑗'𝑎𝑣𝑎𝑖𝑠 𝑠𝑢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant