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Bonne Lecture !💞
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Dans la peau de Malika
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Mes paupières s'ouvrent lentement sur un plafond d'un blanc comme neige et la première chose que je ressens c'est une profonde confusion.
Où je suis ? Comment je suis arrivée ici ? Quel jour on est ? Quelle heure il est ?
Je galère à ouvrir complètement les yeux et il me faut quelques instants pour réaliser que je suis à l'hôpital. Attendez à l'hôpital ?
Dans geste brusque, j'essaie de me redresser mais une violente migraine et une légère douleur au niveau de mon ventre me font aussitôt retomber sur le lit.
Ma main se pose instinctivement sur mon ventre tandis que je tente de retracer le fil des événements.
C'est alors que les souvenirs reviennent progressivement : Ibrahim, sur le point de me violer, ma mémoire s'efface à partir de là, plongée dans un trou noir.
Est-ce qu'Ibrahim a réussi ? Est-ce que j'ai été agressée alors que j'avais perdu connaissance ? Est-ce que quelqu'un est venu me sauver ?
Rien que de penser au fait d'avoir été victime d'Ibrahim me donne envie de mourir mais je ne ressens aucune douleur aux jambes ou au dos, est-ce que cela signifie que quelqu'un est intervenu avant ?
Je pose mes mains sur mon visage et je sens quelques larmes couler car je viens de réaliser qu'Imrân n'est pas là.
Je crois qu'il a toujours pas découvert l'origine de la lettre et du collier donc il est peut-être pas venu parce qu'il m'en veut.
Quelques minutes plus tard, alors que mes mains sont toujours sur mon visage, j'entends la porte s'ouvrir.
Je sèche rapidement mes larmes et me tourne vers la porte en pensant que c'était le médecin.
Mais quand je vois Imrân se tenir là, un verre de café à la main, les yeux écarquillés, des larmes de joie coulent instantanément sur mes joues.
Il pose rapidement son verre et s'approche de moi.
Imrân : Tu vas bien, comment tu tu sens ? T'as mal quelque part ?
Il pose sa main sur ma joue et je me contente de placer ma main sur la sienne, hochant négativement la tête en réponse à sa question.
Imrân : Pourquoi tu pleures alors ?
Moi : J-J'ai cru que tu n'allais pas venir...
Imrân : Ma reine, dès que j'ai appris que tu avais été kidnappée j'ai sauté dans la voiture pour te retrouver mort d'inquiétude pour toi. Après t'avoir sauvée des mains d'Ibrahim je t'ai ramenée à l'hôpital et je suis resté à tes côtés toute la nuit. Pourquoi as-tu cru que j'allais pas venir ? Tu es l'être le plus cher au monde à mes yeux où que tu sois je viendrai toujours vers toi. Jamais je t'abandonnerai.
