Hell's Bastards

Chapitre 11 : Not Afraid Anymore (Halsey)

Quelques mois plus tard, je me retrouve à nouveau à sa merci. Comme si le destin nous poussait continuellement l'un vers l'autre. Après notre nuit torride au mois d'Août, je m'étais promis de rester loin de lui, loin de son aura tentatrice. Mais, je n'ai pas pu résister. Me voilà donc, près de 4 mois plus tard, dans son appartement. Il est situé au-dessus du club house, et je n'y étais jamais allée.

Je suis parfaitement consciente que ce n'est pas bien ce que nous faisons, mais je n'en ai plus rien à faire. Je veux juste profiter du moment, de son corps, de sa proximité, de notre attirance mutuelle. Au diable, les conséquences ! Nos lèvres sont scellées dans un baiser enflammé, et nos corps sont pressés l'un contre l'autre. Logan maintient mes poignets dans mon dos d'une poigne de fer. Nos bouches se dévorent, nos langues se déchainent l'une contre l'autre. Je m'enivre de l'odeur du VP et de la chaleur de son corps malgré les couches de vêtements qui séparent nos peaux.Ma raison me dit de m'éloigner, mais mon corps le veut presque désespérément. Je fais taire mon cerveau et rapproche encore plus mon corps du sien, comme pour être plus proche qu'humainement possible. J'ai chaud, j'ai la tête qui tourne, je me donne cœur, corps et âme dans ce baiser.

Le VP passe un bras sous mes fesses pour me soulever dans les airs comme si je ne pesais pas plus qu'une plume. J'enroule mes jambes autour de sa taille alors qu'il se déplace à grandes enjambées à travers l'appartement. Je ne regarde pas les environs, mes yeux sont verrouillés à ses magnifiques iris bleus. Logan me laisse tomber sur le matelas et je devine que nous sommes dans sa chambre — ou dans une chambre, tout simplement. Mes mains, toujours prisonnières de ses doigts, sont maintenues au-dessus de ma tête. Avec sa main libre, Logan retire mon pantalon et ma culotte d'un même geste. Il reste un instant à contempler le bas de mon corps nu, et inconsciemment, j'écarte un peu plus les cuisses.

Ensuite, il enlève mon haut et mon soutien-gorge. Mes tétons sont durs et pointent dans sa direction. Du bout des doigts, il effleure ma peau qui se couvre de chair de poule. J'essaie de décrypter son expression pour savoir ce qui va suivre, mais son visage est impassible. Malgré la lumière allumée, je n'arrive pas à connaître ses pensées. Je le vois tendre la main vers la table de nuit et saisir quelque chose qui ressemble à une corde. Il attache rapidement mes poignets à la tête de lit.

- Logan... je dis en signe de protestation.

- Chuut, laisse-toi faire, poupée.

La légère panique laisse place à l'expectative et à l'excitation. Il se saisit d'un morceau de tissu qui ressemble à une cravate et me bande les yeux avec. Même si ce n'est pas la première fois qu'il fait cela, je sens un affolement s'emparer de moi. Le tissu est doux, du satin probablement, et totalement opaque. Maintenant que je suis privée d'un sens, j'essaie de me concentrer sur les sons qui m'entourent pour savoir ce que fait Logan. Ses mains effleurent mes flancs en remontant vers ma poitrine. Je me cambre pour me rapprocher un peu plus et lâche un petit gémissement lorsqu'il passe ses pouces sur mes tétons.

- Chuut. Pas un bruit, grogne-t-il.

Je mords ma lèvre inférieure pour empêcher les sons de sortir de ma bouche. Puis, je sens les dents de Logan se planter dedans pour la déloger. Il l'aspire entre ses lèvres et la suçote doucement avant de la relâcher. Ses lèvres et sa langue tracent un chemin de baiser le long de ma mâchoire jusqu'à mon oreille, où il mordille le lobe. Ensuite, il embrasse mon cou, à l'endroit où pulse mon pouls. Mon rythme cardiaque s'accélère tandis qu'il descend au niveau de ma poitrine.

Il commence par taquiner mes tétons du bout des doigts avant de refermer ses lèvres autour de l'un d'entre eux. Je ne peux m'empêcher de me cambrer vers lui et de laisser échapper un gémissement lorsque ses dents me mordillent. Soudain, son contact disparaît. J'émets un autre gémissement de protestation.