Hell's Bastards

Chapitre 28 : Beautiful (Bazzi, Camila Cabello)

Je pense que nous pouvons affirmer qu'aujourd'hui est un grand jour ! Je m'explique : ce soir, Logan et moi allons avoir notre premier « vrai rencard ». Avec nos emplois du temps, ce n'a pas été aisé de trouver une date pour passer la soirée ensemble, et plus si affinités...

Cela fait deux semaines que nous nous sommes retrouvés et depuis, il passe presque toutes les nuits chez moi, dans mon lit. Il a abordé une fois l'idée que nous passions du temps chez lui au club, mais j'ai refusé. Je n'ai pas vraiment envie d'y retourner pour le moment, car cela signifierait dévoiler aux yeux des autres notre relation, et je ne suis pas encore prête. Inévitablement, il va falloir que j'en parle à mon père...

Je chasse ces pensées et enfile la robe que j'ai choisie pour l'occasion. Logan ne m'a donné aucune indication quant à l'endroit où nous allons aller, donc je navigue en eaux troubles. C'est une robe longue noire en satin avec un maxi dos-nu. J'enfile mes escarpins et attrape ma pochette au moment où la sonnette retentit.

Quand j'ouvre la porte, je trouve Logan vêtu de sa veste en cuir, d'un t-shirt et d'un jean noir avec des Docs Martens aux pieds. Il n'est pas habillé de manière très différente par rapport à d'habitude, mais je le trouve terriblement sexy. Ses cheveux sont attachés en chignon flou et sa barbe un est peu plus fournie qu'il y a quelques jours.

Comme moi, Logan me détaille de la tête aux pieds, et nous quittons mon appartement. Lorsqu'il pose une main au creux de mon dos pour me guider vers l'ascenseur et que sa main entre en contact avec ma peau nue, un frisson me parcourt et il la retire précipitamment.

- Bon Dieu, tu me tues, Poupée, grogne-t-il alors que nous pénétrons dans la cabine d'ascenseur.

Faire de la moto avec une robe longue jusqu'aux chevilles ne s'est pas avéré très simple, mais j'y suis arrivée. Les bras autour de la taille de Logan et ma tête contre son dos, nous avons roulé pendant un petit quart d'heure avant de nous arrêter.

Il se trouve que Logan a choisi un petit restaurant de pizza dans l'Upper West Side. La nourriture est excellente et je découvre que Logan est de très bonne compagnie en dehors du lit. Nous parlons de tout et de rien tout en dégustant notre repas. J'apprends plein de choses sur lui, comme le fait qu'il avait à peine 16 ans la première fois qu'il s'est fait tatouer ou qu'il n'aime pas les champignons.

Il est plus de vingt-trois heures lorsque nous regagnons sa Harley. L'air est frais alors je passe mes mains sous le t-shirt de Logan sur le chemin de mon appartement.

- Poupée.

Cela sonne comme un avertissement, mais je ne retire pas mes mains. Je trace des cercles sur son ventre avant de descendre un peu plus bas. D'une main, j'empoigne son paquet par-dessus son jean et de l'autre, je remonte et pince son téton. Logan possède un self-control de fou puisqu'il reste concentré sur la route et sur sa conduite.

Le fait qu'il réagisse peu m'encourage à ouvrir le bouton et la braguette de son pantalon pour glisser mes doigts à l'intérieur de son boxer. J'entends son grognement étouffé et je fais aller et venir ma paume contre son érection grandissante.

- On est presque arrivés, m'avertit-t-il.

- Hmm.

Je n'arrête pas pour autant. J'effleure son gland et joue avec son piercing. Quand la moto s'arrête, le souffle de Logan est lourd et son membre dur. Je sors ma main de son caleçon et descend. Je le vois galérer à refermer son jean et je ne peux retenir un gloussement. Logan me fusille du regard et je le vois lutter pour ne pas me plaquer contre la paroi de l'ascenseur et me baiser. L'air se charge d'électricité entre nous et je prie pour que la montée aille plus vite. Finalement, c'est moi qui craque et embrasse Logan comme si ma vie en dépendait. Il répond avec ardeur à mon baiser et commence à me peloter les fesses. Je gémis contre sa bouche quand je sens son érection contre mon ventre.

Lorsque l'ascenseur s'ouvre à mon étage, nous sommes tous les deux à bout de souffle, nos lèvres gonflées. Dès que la porte de l'appartement se ferme derrière nous, nous reprenons là où nous nous étions arrêtés dans l'ascenseur. Les vêtements tombent et nous finissons par atterrir sur le canapé.

- Logan...

Mon gémissement est comme une supplication. J'ai tellement envie de ne faire plus qu'un avec lui, me perdre dans les affres du plaisir. Les doigts de Logan s'attardent le long de mes cuisses et remontent vers mes seins.

- Un peu de patience, Bébé.

Son chuchotement m'électrise de la tête aux pieds et m'excite encore plus. Je suis couchée sur le dos sur le canapé, Logan est au-dessus de moi, me surplombant. Il attrape mes poignets et les maintient dans une de ses mains au-dessus de ma tête. Je bouge le bassin pour l'inciter à me toucher là où j'en ai le plus besoin.

Après quelques caresses, Logan frotte son gland le long de ma chatte. Puis, avec une extrême lenteur, il me pénètre jusqu'à la garde. Comme à son habitude, il attend une minute avant de commencer à bouger en moi. Ses coups de rein prennent rapidement de l'ampleur et le VP me pilonne avec vigueur. Très vite, je sens que je vais jouir et Logan aussi puisqu'il arrête ses mouvements.

Pendant nos mois de séparation, j'avais complètement oublié à quel point Logan pouvait être un amant génial. Je n'ai jamais connu autant de plaisir qu'avec lui. Quand il reprend ses coups de butoir, il va encore plus vite et plus profondément. Nos gémissements nous entourent ainsi que nos parfums mêlés.

- Jouis pour moi, poupée.

Ajoutée à ces paroles, une caresse appuyée sur mon clitoris, et je jouis en hurlant. Logan me rejoint immédiatement dans mon orgasme en ralentissant à peine le rythme de ses pénétrations.

J'ai à peine eu le temps de reprendre mes esprits que Logan s'est retiré et que sa tête se retrouve entre mes cuisses. Sa langue me lèche de bas en haut puis plonge en moi. Je n'aurais jamais pensé qu'il soit du genre à faire cela — un cunni après avoir joui en moi. J'emmêle mes doigts dans les cheveux foncés de Logan et tire dessus lorsqu'il se met à sucer mon clitoris gonflé.

- Oooh, Logan...

Au moment où il commence à mordiller mon clitoris, je jouis. Ce second orgasme est dévastateur, mille fois plus intense que le premier. J'ai l'impression que les vagues de plaisir ne s'arrêtent jamais. Je suis en nage, mon cœur bat la chamade. Mes cheveux collent à mon front et mes jambes tremblent.

Tandis que je redescends sur Terre, les trois petits mots qui changent tout sont sur le bout de ma langue. Je les retiens. Ce n'est pas le bon moment pour lui dire. Et puis, je ne pense pas qu'il soit totalement prêt à les entendre, mais surtout à les accepter. Alors, je me contente de l'embrasser, pour être sûre de ne pas laisser échapper ces paroles.