Chapitre 9 : Earned It (The Weeknd)

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La musique diffusée par les enceintes est forte et entraînante. Je me laisse aller sur la piste de danse et bouge en rythme. J'ai chaud, je transpire, mais je ne m'arrête pas. Je me sens vivante. Des corps en sueur sont collés à moi alors que je me déhanche. Rachel, avec qui je suis venue, m'a abandonnée pour rentrer avec son mec qui est videur dans cette boîte de nuit. Ils m'ont proposé de me ramener chez moi, et j'ai décliné. Je ne suis pas encore prête à rentrer. Une partie de moi espère ne pas rentrer seule, mais une autre ne désire qu'un certain motard. Nous ne nous sommes pas revus depuis notre anniversaire, il y a environ deux mois et je me languis de lui et de son corps.

Soudain, comme si le hasard me jouait des tours, je crois l'apercevoir. Je secoue la tête pour effacer cette image, mettant cela sur le compte de l'alcool et de la chaleur. Seulement, quelques minutes plus tard, sa voix rauque résonne à mon oreille.

- Poupée.

À chaque fois que je l'entends m'appeler avec ce surnom, des papillons s'envolent dans mon ventre et font fondre mon cœur. Je me retourne et tombe nez-à-nez avec l'homme qui hante mes pensées. Sans réfléchir, je me mets sur la pointe des pieds et écrase mes lèvres sur les siennes. Le VP semble surpris, mais il me rend mon baiser immédiatement. Nos respirations sont courtes lorsque nous nous séparons.

- Suis-moi.

Logan attrape ma main et me guide à travers la marée humaine de la piste de danse jusqu'en haut des escaliers, au niveau du carré VIP. Là, il nous installe dans une petite alcôve. Dès que nous sommes assis, il reprend là où nous nous en étions arrêtés tout à l'heure.

Ses lèvres mordillent les miennes et sa langue joue avec la mienne. Ses mains glissent le long de mon corps, puis pressent ma poitrine, à peine recouverte par mon haut. Un haut qui est en réalité un soutien-gorge. Je l'ai assorti avec une petite jupe en cuir et des escarpins. Une de ses paumes quitte ma poitrine pour passer sous ma jupe et me caresser par-dessus ma culotte. À ce moment-là, j'oublie complètement le monde autour de nous, et me focalise seulement sur Logan et les sensations qu'il me procure. C'est si bon de le retrouver. Sa bouche laisse la mienne et sème des baisers dans mon cou et descend petit à petit.

De sa main libre, il baisse les bonnets de mon haut et dénude mes seins. Ensuite, Logan les lèche, suce et mordille, me laissant pantelante et très excitée. Mon corps est en feu, et seul lui peut l'éteindre.Je change de position pour enfourcher ses cuisses. Je sens son érection sous moi et elle appuie au meilleur endroit. Je me frotte impudiquement dessus, faisant grogner Logan. Je passe une main entre nous et défait les boutons de son jean. Le bout de son membre est humide et dépasse de son boxer. Je vois briller ses piercings dans l'obscurité. Sans cesser de me caresser, Logan récupère une capote dans la poche de son pantalon et l'enfile. Je suis tellement trempée que je sens que je dégouline le long de mes cuisses et sur celles de Logan. Il écarte mon string sur le côté et me pénètre d'un grand coup de bassin. Je hurle presque à cause de la légère douleur, mais surtout à cause du plaisir.

J'ai chaud, je suis toute transpirante et je suis enivrée par Logan et son odeur. Quelques mèches brunes se sont échappées de son chignon et collent à ses tempes, lui conférant un air sauvage. J'essaie de prendre le contrôle, mais Logan le récupère très vite et en donnant de grands coups de rein par dessous. Mon clitoris écrasé contre son pelvis me fait voir les étoiles. Je halète, ferme les yeux et rejette la tête en arrière. Logan tire sur mes cheveux et gronde :

- Regarde-moi.

J'obéis instantanément et plonge mon regard dans ses prunelles. Elles sont d'un bleu sublime, légèrement gris. Comme un ciel orageux. J'ai cependant remarqué que la couleur change un peu et devient d'un bleu plus lumineux, en fonction de son humeur je suppose. J'entends du bruit pas loin de nous, par-dessus le vacarme assourdissant de la musique, mais je n'y prête pas attention. Logan mord fort un de mes tétons entre ses dents, et me fait atteindre le septième ciel immédiatement. Un coup de rein plus tard et il me rejoint dans mon orgasme.

Dès que j'ai repris mes esprits, je me retire et m'assieds à côté de Logan. Nous ajustons nos vêtements en silence. Puisque j'ai succombé à la tentation que représente le VP, je me rends compte à quel point cela m'avait manqué, cette connexion entre nous. Apparemment, tu aimes faire ça avec du monde autour qui pourrait te voir, murmure-t-il à mon oreille.J'acquiesce, puis n'étant pas prête à le laisser filer, je dis :

- Tu viens chez moi ?

Sans hésiter, il hoche la tête positivement et m'entraîne à sa suite vers la sortie.

***

LOGAN

Dès que la porte de l'appartement de Angélique se ferme derrière nous, je plaque mes lèvres contre les siennes. Son corps est si petit comparé au mien, et sa bouche si douce. Nous sommes l'exact opposé, mais nous nous attirons comme des aimants. Ce n'était pas prévu que nous nous retrouvions ce soir, mais parfois le hasard fait bien les choses. Lorsque j'ai vu ses cheveux blonds s'agiter sur la piste de danse, je l'ai immédiatement reconnue. Et puis, son petit haut et son pantalon moulant au niveau des fesses et des hanches m'ont fait bander tout de suite. Quand j'ai commencé à la toucher dans l'alcôve, j'ai pensé qu'elle me repousserait, car il y avait du monde autour de nous, mais visiblement, cela ne la dérange pas du tout, et l'excite même, si j'en crois ses cris de plaisir.

Je soulève Angélique dans mes bras et me dirige vers le salon. Je ne suis jamais venu chez elle, donc je ne connais pas l'endroit. J'aperçois un couloir et prends cette direction en espérant que sa chambre s'y trouve. Je marche rapidement sans cesser de vénérer ses lèvres.

- La porte du fond, murmure-t-elle.

Mes pas accélèrent pour arriver plus vite à destination. Je ne perds pas de temps à observer la pièce et laisse Angélique tomber sur le matelas. Je la saisis par les hanches et la retourne sur le ventre. Ce soir, j'ai envie de baise sauvage, et peut-être plus langoureuse après. Très vite, nos vêtements disparaissent et nous sommes peau contre peau. Je sors de la poche de mon jean une dizaine de capotes que je balance sur la table de nuit. J'en garde une et l'enfile. Je suis agenouillé derrière elle, elle est allongée le cul en l'air.

La fente d'Angélique est trempée et brille dans la faible lumière de la lune qui passe à travers les rideaux. Je sais qu'elle est prête pour moi, aussi, je la pénètre sans attendre. Elle gémit alors que je m'enfonce jusqu'à la garde, touchant son col. Je reste sans bouger pendant une minute, pour profiter de la sensation délicieuse. Je passe une main sous elle, pour pincer un de ses tétons durcis, et commence à me déhancher. À chaque coup de rein, je m'enfonce plus profondément et mes bourses claquent contre son intimité. Angélique pousse des petits gémissements à chaque fois que je frotte son point G avec mon membre. Rapidement, nous sommes tous les deux au bord de l'orgasme. Je ralentis le rythme exprès pour faire durer le moment plus longtemps. Ensuite, je donne quelques coups de bassin violent et nous fait basculer tous les deux dans les abysses du plaisir. Peu de temps après m'être retiré, je suis de nouveau dur, prêt à remettre le couvert. La nuit s'annonce longue pour tous les deux, mais ce n'est pas un problème.

Hell's BastardsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant