J'ai terriblement chaud quand j'émerge le lendemain matin. Il me faut une minute pour que la nuit dernière me revienne en mémoire. Nos corps l'un contre l'autre, nos gémissements... J'essaie de bouger, en vain. Les bras de Logan sont enroulés autour de moi, comme pour m'empêcher de m'échapper, mais je compte aller nulle part. Mon dos est collé à son torse et son érection matinale pressée contre mes fesses.
Je sais qu'il ne dort plus, je sens ses doigts aller et venir le long de ma cuisse. Je savoure ce moment de calme et de paix, car je ne sais pas de quoi la journée sera faite. Ses caresses sont légères et se déplacent vers mon ventre avant de remonter jusqu'à ma poitrine. Il effleure mes tétons qui durcissent à son contact. Il glisse son autre main entre mes jambes pour me trouver déjà humide.
Logan me fait plier la jambe et la remonter pour avoir un meilleur accès à la fente. Sans cesser de jouer avec mes seins, il frotte son gland contre mon vagin. Je lâche un petit gémissement quand il appuie sur mon clitoris. Ensuite, avec douceur, il entre en moi. Son piercing stimule délicieusement mon point G alors qu'il commence à bouger. Ses lèvres embrassent mes épaules et ma nuque et il me prend langoureusement.
Ses doigts passent sur mon clitoris et je sais qu'il est près de l'orgasme et qu'il veut que nous jouissions en même temps. Ses coups de reins restent lents et profonds pour nous mener au septième ciel. À chaque fois, il sort presque entièrement de moi pour venir s'enfoncer profondément après.
Les grognements gutturaux de Logan dans mon oreille associés à mes gémissements de plaisirs emplissent la pièce avec l'odeur de nos parfums et de nos transpirations.
- Logan, je murmure au moment où je jouis.
Le VP murmure mon nom aussi quand il se laisse aller au plaisir. Comme hier soir, aucun de nous ne bouge pendant un instant. Le VP finit par se retirer et me retourner pour que je lui fasse face tout en étant blottie contre lui.
- Bonjour, dit-il avec un baiser sur mes lèvres.
- Bonjour, je réponds.
Je sens son sperme s'écouler de ma chatte et je me rends compte que ni hier soir ni ce matin nous nous sommes protégés. Logan perçoit mon changement d'humeur et m'interroge du regard.
- La capote, je dis simplement.
Un éclair d'inquiétude passe dans ses yeux.
- C'est bon. Je prends la pilule, j'ajoute avant qu'il ne s'inquiète trop.
- Hmm.
Je contemple l'homme dans mon lit. Ses cheveux noir de jais aux tempes grisonnantes complètement en pagaille, ses yeux bleu gris, les quelques taches de rousseur sur son visage et ses bras et son sourire en coin. Mon cœur se liquéfie quand je réalise qu'il est là, près de moi. Mes sentiments pour lui sont toujours là, plus forts même qu'avant, si c'est possible.
Je peux voir que son regard a changé, par rapport à avant. Il n'y a pas que de la luxure et du désir. Il y a aussi de la tendresse et une certaine affection. Cela me conforte dans l'idée que tout n'est pas perdu, que nous avons une chance.
- Logan ?
- Hmm ?
Ses mains caressent paresseusement mes cheveux et mon dos, tandis que ses yeux sont rivés aux miens.
- Je me disais qu'on pourrait essayer de passer du temps ensemble. En dehors du lit, je veux dire.
Puis, des images de nous qui baisons un peu partout où nous avons pu l'année dernière me reviennent en mémoire.
- Habillés. Pour apprendre à se connaître.
- Hmm.
Ses grognements commencent à m'agacer, je n'arrive pas à savoir ce qu'il pense.
- Des mots, VP, je dis en reprenant la phrase qu'il m'a souvent dite. Je veux des mots.
- C'est ma réplique, ça, poupée, répond-t-il avec un clin d'œil.
Je le fusille du regard parce qu'il ne m'a toujours pas répondu et il glousse. J'adore le voir insouciant et léger comme ce matin.
- Je suis d'accord avec toi.
Je pensais que ce serait plus dur que cela de le lui faire accepter de passer du temps ensemble. Après tout, il en a peut-être autant envie que moi.
- Merci !
***
LOGAN
Angélique rayonne de bonheur quand elle entend ma réponse. Elle a semblé étonnée un court instant. Elle ne s'attendait probablement pas à ce que j'accepte aussi facilement. Mais, j'en ai envie. J'en ai besoin. Je m'en suis rendu compte ces derniers mois, j'ai besoin d'elle dans ma vie. L'avoir près de moi me fait réaliser à quel point il me manquait quelque chose sans elle.
Au diable son père et l'opinion des autres ! Nous sommes tous les deux adultes et consentants. C'est fou comme une personne peut changer la vision des choses d'une autre. Avant Angélique j'étais fermé à toutes les émotions, pensant que c'était une faiblesse. Aujourd'hui, je suis prêt à la laisser entrer, et par moments je me demande si elle n'est pas déjà profondément ancrée dans mon cœur.
Elle écrase ses lèvres contre les miennes et je passe mes mains sur ses fesses pour la garder contre moi. Je déplace son corps de manière que ses jambes soient de chaque côté de mes hanches, sa poitrine collée à la mienne et sa chatte près de ma queue. Je sens sa chaleur et je meurs d'envie de m'enfoncer en elle.
Sans tarder, je guide le bout de ma queue contre son entrée et donne un coup de rein par en-dessous pour la pénétrer en entier. J'ai l'impression d'être enfin rentré à la maison quand elle est dans mes bras. Nos lèvres sont scellées dans un baiser passionné tandis que je la pilonne. Ses petits gémissements de plaisirs font échos aux miens et emplissent la chambre. Je crois que baiser — non faire l'amour — avec Angélique au petit matin est ma façon préférée de le faire. Et j'adore commencer ma journée de la sorte. Heureusement qu'aujourd'hui nous sommes samedi et que nous n'avons pas d'obligations particulières, parce que je compte bien profiter du corps d'Angélique toute la journée.
Ses ongles griffent mon dos et sa respiration s'accélère, alors je sais qu'elle va bientôt jouir. Je donne des coups de reins plus forts et nous succombons à l'orgasme ensemble. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine et j'ai trop chaud, mais pour rien au monde je ne bougerai. Je suis tellement bien. Je caresse le dos d'Angélique et la nuée de papillons tatoués sur sa colonne vertébrale tout en déposant un baiser sur sa tempe.
Je n'aurais jamais pensé ressentir ce que je ressens à l'heure actuelle — plénitude, sérénité, paix — dans les bras que quelqu'un d'autre et encore moins dans ceux d'Angélique, nous qui sommes aussi différents que le jour et la nuit. Elle est comme la lumière en moi qui éclaire mon âme sombre. Un phare dans l'obscurité
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Hell's Bastards
Lãng mạnÀ cause de la pandémie de Covid-19, un confinement est mis en place. Quand mon père me propose de passer ces semaines d'isolement à venir avec lui, dans son club de motard, j'accepte. Mais j'étais loin de me douter que cette décision serait détermin...
