Chapitre 9

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Hello guys ! ✨

C'est parti pour le neuvième chapitre ! J'espère que vous êtes en forme. Je le suis pour vous poster mon bébé Lawyer, autrement je suis lessivée 😫

J'ai tellement hâte de vous faire découvrir le reste de l'histoire que je dois me retenir de publier mes chapitres d'un seul coup haha. 

N'hésitez pas à commenter, liker et partager mon histoire : ça me ferait plaisir et évoluer. 💛

Bonne lecture ! 🥀

***


Je me réveille en sursaut au beau milieu de la nuit. Déjà deux cauchemars depuis hier soir. Toujours le même.

Un homme débarque dans la maison et enlève Cléa qui hurle « maman ». Mais je ne peux rien faire, comme paralysée en regardant ma fille se faire kidnapper, pleurant et hurlant pour que je l'aide. Mais je n'en fais rien. Peut-être est-ce l'impression que j'ai actuellement en travaillant sur le dossier Fuller. Déjà deux avertissements, Cléa et le hangar. Le prochain, s'il y en a un, risque d'être terrible et je n'ai pas envie de le savoir.

J'essuie les larmes sur mes joues mais mon visage en est inondé. Puis, je me laisse aller et les sanglots s'accumulent. Je prends l'autre oreiller dans mes bras pour étouffer mes sanglots. J'encaisse trop ces derniers temps.

La journée d'hier m'a bouleversée. Je me demande ce que cet homme m'aurait fait si Adrian n'était pas intervenu.

Connard.

Quand j'imagine à quel point je suis en danger, j'ai envie de vomir. Je me donne envie de vomir. J'ai aussi mis Cléa en danger. Vous me direz que ce n'est pas de ma faute mais je n'y peux rien. Je me sens tellement coupable.

Le pire dans tout ça, c'est que j'étais prête à embrasser Adrian. Autrement dit, j'allais embrasser le mec qui est au centre du problème. C'est parce que je suis son avocate qu'on est en danger. Et il se permet de me parler comme si j'étais une petite fille. Qu'il m'énerve.

Je suis tellement perdue. Je ne sais plus quoi penser de tout ça. La seule chose dont je suis sûre c'est que je ne vais pas fouiller dans le passé des Fuller, je ne vais pas essayer de chercher qui est sa mère. Je vais rester sage et le défendre comme je le pourrais. Tant pis si je ne gagne pas cette affaire, la vie de ma fille est plus importante que tout.

Et d'après son regard et sa manière de se comporter, il a l'air de penser qu'il n'y mettra pas un pied dans cette prison. Alors je m'en fous. Ce n'est pas mon problème. Après le procès, il disparaîtra de ma vie, de nos vies. Et on déménagera pour ne pas rester près du danger.

Paradoxalement, mon cœur se serre quand j'y pense. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Je suis perdue aussi bien émotionnellement que psychologiquement. Il faut que je me reprenne. Pour moi, pour mon métier. Mais surtout, pour elle.

Je passe le reste de la nuit éveillée pour éviter un autre cauchemar. La savoir en danger est déjà trop dur pour, en plus, rêver d'un enlèvement. Hors de question. Je reste simplement sur mon lit à regarder par la fenêtre la pluie s'abattre sur la vitre. Moi qui déteste la pluie, bizarrement, celle-ci m'apaise. Elle représente parfaitement mon humeur.

Mais, brusquement, je fronce les sourcils. Avec tout ça, je n'ai même pas pensé à demander à Adrian ce qui s'était passé dans le hangar quand il y est retourné. Est-ce qu'il l'a tué ?

Cette idée me fait froid dans le dos. Je m'apprête à prendre mon téléphone pour l'appeler mais je me rends compte qu'il vaut mieux ne pas savoir après tout.

LAWYEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant